Saint Cyr sur Menthon
(Accueil)

BAZONNARD Joseph
BÉGUET Jean
BERNARD Alphonse
BERNOLLIN Jean
BOBILLON Adolphe
BROYER François
BROYER Pierre
BUCLET Eugène
BUET Claudius
CATHERIN Jean Claude
DECHAUD Paul
DOUVRE Jules
DUBOIS Prosper
DUBY Pierre
DUCHEMIN Léon
FERRAND Jean Marie
FEUILLET Alexandre
GIVORD Athanase
GRAND Claude
GUILLET Jean Marie
LANDRIX Joseph
LAPALUS Alphonse
MANIGAND Louis
MANIGAND Pierre
MANZIAT Julien
MARÉCHAL Léon
MARTINET Claude
MEUNIER Joseph
MEUNIER Maurice
NEVEUX Ernest
PAGET Claude
PELLETIER Alexandre
PELLETIER Jules
PELLETIER Léon
PELLETIER Victor
POBELLE Jean Marie
PONTHUS Marie Benoit
POUILLAT Jules
RABUEL Clément
ROZIER Pierre Louis Michel
THIVANT Benoit Alexandre
VOLLAND Laurent






 

 

PAGET Claude


Ses origines

Claude PAGET est né le 25/06/1888 à Saint Cyr sur Menthon au Chanelet.
Son père Claude avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née MARTIN avait 25 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude PAGET mesurait 1.70 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Cyr sur Menthon 1906 - Le Becalet -

Au moment du conseil de révision Claude PAGET exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI à compter du 7/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.
Il revient à Saint Cyr sur Menthon.


Liste électorale Saint Cyr sur Menthon 1914.


 

La guerre

Claude PAGET est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il passe au 12e RI le 15/03/1917.
Il est tué au combat de Louvemont (Meuse) le 20/08/1917.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale Bras-sur-Meuse (55 - Meuse) tombe 933.

12e régiment d'infanterie

dont détails : Attaque de Mormont. (20 au 25 août 1917)
Le 8 août, quand le 12e R.I. quitte son cantonnement de repos pour gagner la zone d’attaque, il est prêt physiquement et moralement. Il désir attaquer. Le succès lui est déjà assuré. Pendant huit jours, le régiment dût compéter les travaux de préparation d’attaque. Malgré les intempéries, les bombardements intenses de l’artillerie allemande qui envoyait à profusion des obus asphyxiants, les braves troupes du 12e R.I. conservèrent intacts leur mordant et leur foi dans le succès. Enfin, le 20 août 1917, le 12e R.I. a l’honneur de participer à l’attaque qui devait nous permettre de reprendre à l’ennemi les cotes 344 et 326 où il s’était formidablement organisé.
A 4 h. 40, le régiment s’élance à l’assaut des lignes ennemies avec une magnifique ardeur. Grace à l’impétuosité de son attaque, il enlève rapidement la première position allemande (tranchée du Chevalet) encore presque intacte, continue brillamment sa progression et atteint d’un seul élan les objectifs qui lui ont été assignés : ouvrage de Mormont et tranchée de Sapigneul. Il s’y installe solidement et prête une aide précieuse aux voisins de droite et de gauche : au 6e R.I. qui n’a pu s’emparer de la totalité de la tranchée du Jutland, au 412e R.I. pour réduire l’ouvrage de l’Oursin. Pendant les cinq jours qui suivent, le 12e résiste victorieusement aux contre-attaques de l’ennemi et supporte sans faiblir les bombardements d’une intensité inouïe que les Allemands furieux dirigent sur leurs lignes perdues. Une avance de 2 kilomètres, de très importantes positions reconquises, près de 300 prisonniers, dont 6 officiers, 12 mitrailleuses, 2 canons de tranchée, un matériel considérable, tel fut le bilan de cette brillante victoire qui couronne superbement la campagne du 12e dans la région de Verdun. Les pertes, pendant ces rudes journées étaient sévères. Outre 7 officiers tués et 16 officiers blessés, le régiment déplorait la perte de 124 hommes de troupe tués et de 650 blessés.