Saint Cyr sur Menthon
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PELLETIER Victor Claudius


Ses origines


Victor PELLETIER est né le 25/09/1895 à Saint Cyr sur Menthon au hameau des Mirtanges.
Son père Joseph avait 51 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BROYER avait 41 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Victor PELLETIER mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Saint Cyr sur Menthon 1896 - Loèze -

 - Mélanie née le 23/08/1875.
 - Jean Baptiste né le 18/03/1879.
 - Jean Claude né le 20/11/1877.
 - Esther Marie née le 19/02/1881.
 - Claudine née le 8/03/1887.
 - Madeleine Victorine née le 26/03/1891.
 - Henri Auguste né à Saint Cyr le 21/01/1893.




Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Travernay -

Au moment du conseil de révision Victor PELLETIER exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Victor PELLETIER est incorporé le 16/12/1914 au 44e RI.
Il passe au 133e RI le 2/02/1916.
Il est cité à l'ordre du régiment le 13/04/1916 : "S'est spontanément proposé pour prendre part le 14/03/1916 à l'exécution d'un coup de main contre un petit poste ennemi dont tous les occupants ont été faits prisonniers."
Il est tué le 21/03/1917 au nord de Reims à Cauroy les Hermonville.
Il est inhumé au cimetière communal de Cormicy.
Il est transféré à la nécropole nationale La maison bleue Cormicy (51 - Marne) tombe 2917.

Historique du 133e régiment d'infanterie.

Depuis le début de mars, les Allemands bombardaient continuellement le bastion d'Arcole, démolissant le jour les réseaux que l'on réparait la nuit. Notre artillerie avait l'ordre de ne pas riposter ni faire de représailles, pour ne pas dévoiler ses emplacements. Les fantassins n'avaient qu'à « encaisser » et à réparer au mieux ce que démolissaient les Boches.
Un premier coup de main ennemi échoua le 10 mars. Les charges d'explosifs transportées par les assaillants éclatèrent dans leurs mains, à la grande joie des nôtres.
Le 21 mars, à la chute du jour, l'ennemi en tenta un second. Après le bombardement habituel du matin, l'après-midi avait été calme. Tout à coup, à 18 heures 10, un encagement d'obus de gros calibres s'abattit sur le bastion d'Arcole, les flanquements voisins et la route 44. Derrière un barrage roulant extrêmement dense, deux « stosstrupp », débouchant en même temps que les premiers obus, franchirent nos réseaux disloqués.
L'un, arrivant par le fond du Rabasse, tomba sous le barrage de grenades lancées par le poste du sergent Delbos (caporal Marvier, soldats Rigault et Jullien). Il se replia. L'autre se jeta sur les sentinelles restées dans la tranchée de surveillance, bouleversée par le bombardement et où l'on n'avait laissé que des guetteurs. Une lutte rapide s'ensuivit, au cours de laquelle le soldat Peyrat fut tué, les autres sentinelles maîtrisées et enlevées. Le lieutenant Magnien, qui était de quart et qui, aux premiers obus, s'était précipité vers ses guetteurs, se heurta aux Allemands, essuya deux coups de pistolet et reçut une grenade qui le cribla d'éclats. Il fut renversé ; le stosstrupp, qui parcourait la première ligne au pas gymnastique, le crut mort et, sans s'attarder davantage, dévala la pente qui descendait vers la tranchée allemande (bastion du Luxembourg), au moment où les sections de la 11e compagnie débouchaient à la contre-attaque. La première ligne fut réoccupée. Il y avait trois tués, dont deux par le bombardement, cinq blessés et cinq disparus (les guetteurs ).


Extrait des pertes du 133e RI.