Saint Didier / Chalaronne
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GAUDET Louis


Ses origines



Louis GAUDET est né le 3/07/1885 à saint Didier sur Chalaronne au hameau de Champanelle.
Son père Etienne avait 37 ans et était journalier.
Sa mère Benoite née GAY avait 34 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis GAUDET mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain et les yeux clair.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Didier 1896 - hameau de Champanelle -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.

Louis GAUDET est incorporé le 23e RI; il est libéré le 25/09/1908.
Le 1/12/1908 il réside à Belleville hameau de Jasseron.
Il revient à Saint Didier (hameau de Mérège) le 25/04/1909.
Le 1/12/1910 il est au hameau de Champfavre à Peyzieux chez M CHARRIN.


Recensement Peyzieux 1911 - hameau de Champfavre -

Le 10/12/1911 il est à Chaneins chez Joseph CHEVROLAT.
Le 23/02/1913 il est au hameau de Champanelle chez BEAUDET et enfin le 30/11/1913 il est à Illiat chez RIGAUD.
 

 

La guerre


Louis GAUDET est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé par balle à Méhancourt.
Il passe au 333e RI le 1/06/1916.
Il disparait le 27/05/1918 à Dhuizel (Aisne); présumé en captivité.

Il décède en captivité au lazaret de Laon le 10/08/1918.
Il est inhumé au cimetière militaire de Laon tombe n° 66.

Historique 333e régiment d'infanterie


Dans la nuit du 26 au 27 Mai, la 157" D. I. reçoit l'ordre d'aller occuper, à l'Est de ses cantonnements, les hauteurs s'étalant sur la rive gauche de l'Aisne, afin de créer sur ce terrain une deuxième ligne générale de défense, en arrière de la première, établie sur la crête du Chemin des Dames.
Que se passe-t-il donc, pour qu'un tel ordre, comportant une exécution immédiate, soit donné en pleine nuit à des troupes au repos? Notre Haut Commandement vient d'apprendre que l'ennemi prépare une offensive formidable, sur un front de 50 kilomètres, entre la Forêt de Pinon et Reims, avec l'appui de toutes les forces qu'il a pu ramener de Russie. Il faut de toute nécessité faire face à cette attaque et pour cela il faut utiliser toutes les troupes que l'on a sous la main.
L'ordre reçu dans la nuit du 26 au 27 Mai fut exécuté de suite par la 157e D. I., et, avant 3 heures du matin, le 333e atteignit ; Dhuizel, à 6 kilomètres de Braisne, ayant à sa gauche le 214* à Brenelle et à sa droite le 252" à Longueval.

Dès son arrivée à Dhuizel, le régiment est soumis à un tir d'obus toxiques.
Trois heures après le commencement de l'attaque, les Allemands avaient franchi l'Ailette. A midi, le gros die leurs troupes était sur l'Aisne.
Cette avance rapide suffit à expliquer comment Dhuizel, qui se trouve à 15 kilomètres à peine des hauteurs de la rive droite de l'Ailette, recevait des coups de canon le 27 Mai, avant trois heures du matin.

A son arrivée à Dhuizel, le 333e se fractionne. Le 66 Bataillon (Commandant Hubert), est envoyé au Nord à Vieil-Arcy avec mission de défendre les passages sur le Canal et sur l'Aisne. Puis ce Bataillon sera soutenu immédiatement en arrière par le 56 (Commandant Faure), maintenu à Dhuizel où se trouve le Chef de Corps, tandis que le 46 Bataillon (Capitaine de France) sera en arrière à Vauxtin.
Mais les événements se précipitent, le mouvement enveloppant de l'ennemi par Craonne, Corbeny, Craonnelle devient de plus en plus menaçant; il faut absolument l'arrêter.
Dans ce but, le 5" Bataillon reçoit l'ordre de se porter à Pargnan où il devra se mettre à la disposition du Général Commandant la 226 D. I.; en même temps le 4e Bataillon vient le remplacer à Dhuizel,

Malheureusement, l'ennemi nous a gagné de vitesse. Lorsque le 5" Bataillon arrive au canal, il se heurte à l'ennemi en forces supérieures et il ne peut que se placer au Sud du canal, à l'Est du village
de Villers-en-Prayères, d'où il empêche l'ennemi de déboucher de ce côté. En face du 6e Bataillon, l'ennemi a atteint Pont-Arcy à 9 heures, puis a franchi l'Aisne. Après avoir traversé le village, il passe le canal sous le feu de mitrailleuses, avec l'aide de renforts qui arrivent sans interruption; il attaque Vieil-Arcy qu'il s'efforce d'encercler surtout du côté de l'Est, où il peut facilement s'avancer par la petite vallée au fond de laquelle coule le ruisseau de Dhuizel.
Pour parer à ce danger, la 14e compagnie y est envoyée.

Un peu plus tard, vers midi, la 13e compagnie est dirigée vers Longueval de manière à se relier au 252e, qui occupe ce village dans le but de tenir tête à l'ennemi. Les Boches, en effet, s'infiltrent déjà dans les boqueteaux entre Vieil-Arcy et Longueval. Le peloton de pionniers assure la liaison avec la 158 restée à Dhuizel.
L'ennemi, sans cesse renforcé, continue ses attaques; il entoure Vieil-Arcy qu'il finit par enlever vers 16 heures 30, puis il s'établit au hameau de la Grande Roche (500 mètres Sud de Vieil-Arcy). Il reprend ensuite son infiltration à travers les boqueteaux et les ravins de Dhuizel et de Longueval. Quelques-unes des fractions qui tenaient Vieil-Arcy se sont fait jour à la baïonnette au travers de la ligne ennemie et parviennent à s'échapper. Elles sont recueillies par la réserve établie à Dhuizel.
Mais bientôt cette localité est à son tour menacée. Ses défenseurs résistent héroïquement malgré le nombre des assaillants qui va toujours croissant.
Le terrain n'est cédé à l'ennemi que pied à pied et en combattant : il faut cependant reculer. A 17 heures 15, ce qui reste des défenseurs de Dhuizel se retire sur le Plateau N. E. de Courcelles où il résiste de nouveau, puis sur Paars. L'ennemi est encore une fois maintenu. On profite de son arrêt pour gagner la Vesle qui est franchie sous le feu des mitrailleuses allemandes et des avions volant très bas. Quant au 5* Bataillon, — aux prises avec l'ennemi à Villers-en-Prayères, — il a pu rejoindre Courcelles. A 20 h. 30, ce Bataillon, avec la plus grosse partie du 4e Bataillon et quelques fractions du 6°, est sur la rive gauche de la Vesle, à la lisière Nord du village de Limé. L'ennemi l'a serré de très près pendant sa marche rétrograde. A la nuit, à son tour, il franchit la Vesle et reprend le contact, les deux lignes d'avant-postes adverses étant seulement séparées par la voie ferrée.