GIMARET Pierre
Ses origines
Pierre GIMARET est né le 22/03/1894 à Saint Didier sur Chalaronne au
bourg.
Son père Jean Pierre avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née SERVIGNE avait 32 ans.
Claude et Pierre GIMARET n'étaient pas frères mais cousins.
Leurs pères ont le même prénom "Jean Pierre" bien qu'étant frères; ils
sont d'ailleurs distingués sur les listes électorales par les
qualificatifs d'ainé et de cadet.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre GIMARET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier 1901 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de vannier.
La guerre
Pierre GIMARET est incorporé le 1/09/1914 au 7e bataillon du génie.
Il passe au 134e régiment d'infanterie le 8/10/1914 puis au 56e RI le
17/11/1914.
Il est tué le 1/11/1915 à Tahure.
Il est décoré de la médaille militaire à titre posthume le 22/04/1920 :
"Soldat brave et courageux ayant toujours donné entière
satisfaction; tué à son poste de combat le 1/11/1915".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la Nécropole nationale
La Crouée Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) Tombe 7924
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Historique 56e RI |
dont extraits :
Transporté par chemin de fer, puis par automobiles à Somme-Tourbe,
il occupe, le 4 octobre, les tranchées de première ligne à cheval sur la
route Tahure-Sommepy à contre-pente.
Le 6 octobre au matin, le régiment attaque les tranchées de Vistule et
de Pologne avec les 3e et 1er bataillons en tête. Les unités débouchent
avec entrain, mais elles ont à peine franchi la crête que se dresse
devant elles un solide réseau intact couvrant une puissante organisation
parfaitement défilée. Les compagnies d’assaut sont littéralement
décimées par un feu violent d’infanterie. La 11e compagnie réussit à
pénétrer dans la première ligne allemande, mais prise sous le feu de
grenades, elle ne peut s’y maintenir ; la 12e compagnie, elle n’a pu
progresser. La résistance de l’ennemi s’est montrée également solide sur
tout le front de l’armée. Le lendemain 7, dans l’après-midi, l’attaque
est reprise avec les mêmes objectifs.
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Le 2 décembre ; le 56e est relevé du secteur ouest de Tahure et le 11
quitte la région.
J M O du 56e RI
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