Saint Didier / Chalaronne
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PONCET Jean Louis


Ses origines


Jean Louis PONCET est né le 3/10/1889 à Saint Didier sur Chalaronne au hameau de Bourchanin.
Son père Louis Nicolas avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née ORGERET avait 26 ans.
Claude PONCET était le frère de Jean Louis PONCET.



 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis PONCET mesurait 1.79 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Didier 1906 - hameau de Bourchanin - Il y a une forte probabilité pour que PONCET Louis né en 1890 soit en fait bien PONCET Jean Louis né en 1889.

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Le conseil de révision lui avait trouvé des signes de faiblesse.

Jean Louis PONCET est incorporé au 133e RI à Belley le 1/10/1910.
Il est libéré le 1/10/1912.
 

 

La guerre

Jean Louis PONCET est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il passe au 23e RI le 7/02/1915 et il est nommé caporal le 21/07/1915.
Il est blessé par un éclat d'obus au ban de Sapt le 24/07/1915.

Il est cité à l'ordre de la 22e brigade " Très grièvement blessé par un éclat d'obus au moment le plus violent du bombardement, à, par son énergie , son calme et son sang froid fortement contribué à maintenir le moral de ses hommes et a donné à tous un exemple remarquable de courage et de mépris de la douleur".
Croix de guerre avec étoile.

Il décède suite à des blessures de guerre le 25/07/1915 à l'hôpital auxiliaire n° 7 de Saint Dié.

Il est inhumé à la nécropole nationale 'Les Tiges' à Saint Dié les Vosges carré A tombe 146.
 

Historique du 23e RI

dont extraits :
Tel fut le but de l'opération du 24 juillet, dont l'exécution fut encore confiée au lieutenant-colonel Sohier, et à laquelle prirent part :
7 compagnies du 23e RI. (2e et 3e bataillons) ; Le groupe cycliste de la 6e D. C; 1 compagnie du 133e RI 1 compagnie du 43e RIT.
Le terrain sur lequel allait se dérouler l'action était constitué par les flancs est et sud-est de la hauteur 627, dénudée dans sa partie haute que nous occupions, mais partiellement boisée sur les pentes qui s'abaissent assez brusquement, au nord, vers la route Moyenmoutiers-Launois, à l'est, sur le village de Launois, au sud, vers le vallon de Frabois.
Les positions allemandes à enlever étaient établies, autour et en avant du village de Launois, sur les dernières pentes de la hauteur 627.

Trois groupes d'attaque furent constitués: A gauche, quatre compagnies du 3° bataillon du 23e R.I., sous le commandement du chef de bataillon Bonnotte.
Au centre, quatre compagnies du 2e bataillon du 23e et une compagnie du 133e sous le commandement du chef de bataillon Rotilet.
A droite, le groupe cycliste de la 6e D.C. sous les ordres du capitaine Marmier. Les parallèles de départ étaient établies sur la ligne Crête 627 (bois Martignon, ferme de Fayemont), Battant de Bourras.
Les objectifs finaux à atteindre étaient respectivement les trois groupes de maisons (nord, central et sud) de l'agglomération de Launois, transformés par l'ennemi en trios puissants centres de résistance.
La, préparation d'artillerie commence le 24 juillet à 16 heures ; les Allemands ripostent violemment.
A 18 h.22, soit 8 minutes avant l'heure fixée pour le débouché de l'attaque, l’ennemi exécute un tir de barrage d'une violence inouïe ; les obus fusants de 150 tombent comme grêle ; une compagnie du 2e bataillon perd tous ses officiers et ses sous-officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant-colonel Sohier ordonne l'exécution de l'attaque qui se produit exactement à l'heure fixée (18h30) avec un élan magnifique, au milieu d'une pluie de shrapnells.
A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses, atteignent rapidement leurs objectifs ; la 10e compagnie, chargée du nettoyage des tranchées dépassées par la 1ere ligne, doit livrer un combat acharné pour remplir sa mission, elle l'exécute entièrement cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Au centre, même rapidité d'exécution : les 5e et 6e compagnies du 23e bondissent de la tranchée de départ sous une pluie de fer et sous le tir ajusté de deux mitrailleuses allemandes restées intactes.
D'un seul élan, la 1ere ligne atteint les maisons du groupe central de Launois et s'en empare. Une section de la 5e compagnie continue même son mouvement jusqu'à l'église de Launois.
Le bataillon lui aussi fait de nombreux prisonniers et enlève deux mitrailleuses et un matériel considérable.
L'attaque de droite se heurte à des fils de fer non détruits et reste en butte à un feu intense d'artillerie et de mitrailleuses ; les porteurs de, cisailles sont tués, les pertes sont très sévères. Le Commandant de cette colonne d'attaque cherche alors, à tourner l'obstacle par la droite, en engageant vers les maisons sud de Launois une unité réservée de son groupe cycliste. L'opération est couronnée de succès et le centre de résistance allemand se trouve bientôt encerclé de tous côtés.
A minuit, tous les objectifs sont atteints et le 25 juillet à 7 heures, les défenseurs du centre de résistance, étroitement investi par le groupe cycliste, se constituent prisonniers.