Saint Etienne
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JOLY Joseph Marius


Ses origines



Joseph Marius JOLY est né le 15/031895 à Saint Etienne sur Chalaronne au hameau de Chantegrillet.
Son père Antoine avait 53 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née DESCOURS avait 43 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph Marius JOLY mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre

 


Recensement Saint Etienne 1906 - hameau Champ Grillet -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre


Joseph Marius JOLY est incorporé le 16/12/1914 au 60e RI.
Il passe au 42e RI à compter du 21/06/1915.

Il est tué le 20/05/1918 dans le secteur de Locre (Belgique).

42e régiment d'infanterie


Locre


Détails
 
 

dont extraits :

COMBATS DES FLANDRES
Après une semaine de repos pris dans la région de Toul, le Régiment est embarqué pour les Flandres, et va occuper sans transition un secteur à l'Est de Locre, face au Kemmel. Sa mission est de défendre la ligne des monts en gardant le col de Hyde Park, sis entre le Scherpenberg et le Mont-Rouge. Le secteur est à peine ébauché, l'artillerie adverse est puissante et l'ennemi fait un emploi intense de gaz toxiques dont l'effet est aggravé par le fièvre dite « des Flandres ». Dans ces conditions extrêmement pénibles, le 3e Bataillon du 42e exécute le 20 mai une attaque au sud de la route Locre – Brulooze, enlève tous ses objectifs et capture plus de 70 prisonniers. Il mérite pour cet exploit une citation à l'Ordre de l'Armée pour avoir :
« Sous le vigoureux commandement de son chef, le Capitaine CATALA, a enlevé un bois disputé à plusieurs reprises avec acharnement et dont la possession était des plus importantes pour l'ennemi ; a gagné plus de 400 mètres en profondeur sur une largeur de 500 mètres, organisant immédiatement le terrain conquis avec une habileté remarquable, infligeant à l'ennemi de lourdes pertes et lui capturant plus de 70 prisonniers. »
Une brutale contre-attaque ennemie déclenchée le matin du 28, se brise à notre résistance opiniâtre au milieu du Bois de Brulooze, enlevé par nous huit jours plus tôt. Le Général de Division, fier de ses troupes à juste titre, joint ses félicitations à celle du Général de MITRY, commandant le D. A. N. et à celles du Général PLUMER, commandant la IIe Armée Britannique : « Il savait à l'avance que le résultat serait atteint et que la division justifierait une fois de plus son surnom Division de Granit. » A l'issue de cette opération, le Régiment stationne en réserve du D. A. N. dans la région de Dunkerque, puis aux environs de Cassel. Après dix jours passés dans le secteur plus tranquille de Saint-Jans-Cappel, il est relevé par des troupes britanniques, et brusquement, transporté le 11 juillet dans la région de Senlis.