Saint Etienne
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RIGAUD Antoine


Ses origines


Antoine RIGAUD est né le 6/07/1889 à Dompierre sur Chalaronne.
Son père Claude avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Pierrette née DUBY avait 32 ans.
Antoine RIGAUD est le frère de Jean Claude RIGAUD dont le nom figure sur le monument aux morts d'Illiat.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine RIGAUD mesurait 1.71 m, il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre

 


Recensement Dompierre sur Chalaronne 1901 - Le Parlement -

Au moment du conseil de révision (1909) il exerçait le métier de cultivateur à Saint Trivier sur Moignans.
Sa mère devenue veuve résidait à l'Abergement Clémenciat.
Il est incorporé au 13e régiment d'infanterie à compter du 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Il se retire à Saint Etienne sur Chalaronne.

Le 1/12/1912 il est à Valeins chez MAITREJEAN.
Le 13/05/1914 il est à Peyzieux.
 

La guerre
 

Antoine RIGAUD est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il est évacué malade du 29/09/1916 au 1/11/1916.
Il est blessé le 18/04/1917 (fracture de la cuise gauche).
Il décède décède de ses blessures le 30/04/1917 à l'ambulance E 7/10 à Gueux.

Il est inhumé à Cormicy (51 - Marne, France) Nécropole nationale 'La maison bleue' tombe 6978

 - Son frère Benoit né le 12/01/1881 à Relevant se marie à Dompierre sur Chalaronne le 6/12/1909 avec Marie FORAY. Après la guerre il se retire à Baneins. Devenu veuf il se remarie le 13/10/1920 à Saint Etienne sur Chalaronne avec Jeanne Marie CHENE veuve de Jean Claude BERTHIER (voir fiche).
 - Son frère Pierre décèdera de maladie à la guerre le 8/01/1915; il avait séjourné à Saint Etienne sur Chalaronne en 1908/1909.
 - Sa soeur Marie née le 29/08/1891 se marie à Saint Etienne le 20/10/1911 avec Henri Jean RAVOUX (né le 16/07/1886 à Saint Etienne sur Chalaronne et tué le 12/09/1916 à Verdun) ; elle se remarie le 29/07/1937 avec Joannes PIRON; elle décède à Dompierre sur Chalaronne le 11/04/1956.
 
133e régiment d'infanterie
dont extraits :
L'attaque fut reprise le 18 avril. Le Ier bataillon devait s'élancer sur la voie ferrée. La position était fortement tenue par l'ennemi qui opposa une résistance acharnée. Néanmoins la ligne du chemin de fer fut occupée et 300 prisonniers furent faits dans le talus de la voie ferrée et dans le petit bois en triangle. Au cours de cette attaque, entraîné par son ardeur, l'adjudant Daillon, suivi de près par le célèbre Jacquard, sauta dans une tranchée où une dizaine de Boches se préparaient à résister, au moment où son fusil venait d'être coupé en deux, dans ses mains, par une balle. Mais son allure décidée en imposa à l'ennemi effrayé, qui fit « kamarad », sans même s'apercevoir qu'il n'avait devant lui qu'un homme désarmé.

Les Allemands cherchèrent à contre-attaquer de tous côtés et le combat continua tenace. A 20 heures, une compagnie du 3e bataillon (10e) fut envoyée pour aider à réduire à la grenade les nids de résistance qui subsistaient le long de la voie ferrée. Le lendemain, l'ennemi se vengea en bombardant violemment, au cours de la journée, nos positions avec des obus de gros calibre et en bouleversant complètement le terrain que nous avions pris la veille.