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VALLERON Joseph
Ses origines
Joseph VALLERON est né le 17/08/1891 à l'hospice de la Charité à Lyon.
Sa mère Jeanne VALLERON avait 21 ans; elle était domestique à Lyon au 15
rue Saint Amour.
Elle était native de Vanto de la province de Rivarolle en Italie.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph VALLERON avait les cheveux noir et les yeux bleu verdâtre.
Sa vie avant la guerre
En 1908 il exerçait le métier de cultivateur à Mornay (vers Izernore).
Il est engagé volontaire pour 4 ans le 2/12/1909 au 5e régiment de
chasseurs.
Il passe dans la réserve de l'armée active le 2/12/1912.
Le 13/12/1913 il est à Chalon sur Marne.
Le 2/06/1914 il est à Saint Etienne sur Chalaronne.
La guerre
Joseph VALLERON est mobilisé le 1/08/1914 au 9e régiment de hussards.
Il est blessé le 12/07/1915 par une balle qui lui a traversé la poitrine
alors qu'il était de service aux tranchées à Lihons (Somme) saclant du
Pommier.
Il est évacué sur Harbonnières.
Il décède de ses blessures le 12/07/1915.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale 'LIHONS' (Somme) tombe 2931.
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Historique du 9e régiment de hussards |
dont extraits :
Débarqué le 2 Décembre à AMIENS, le Régiment se rend dans la région
de DOMART-sur-La-LUCE, THENNE, BERTEAUCOURT ; plus tard à
CAYEUX-en-SANTERRE, FOUILLOY et CORBIE, alternant à intervalles
variables d’un de ses Groupes de cantonnements à l’autre. Pendant cette
longue période de stationnement, les Hussards contribueront de leur
mieux à la garde aux Tranchées vers DOMPIERRE, LIHONS, HERBEVILLE ; ils
y maintiendront en permanence la moitié de leur effectif. Leurs services
seront hautement appréciés, ainsi qu’en témoignent les éloges collectifs
des Généraux Commandant les Divisions ou les secteurs au profit desquels
ils opèrent. Toujours prêts à toutes les besognes : creuser des
Tranchées et les aménager, poser des fils de fer au contact immédiat du
Boche, exécuter de hardies patrouilles de jour et de nuit, tenir
énergiquement contre des coups de main en causant à l’ennemi des pertes
sévères ; là notre Houzard se révèle bon Fantassin. Il y essuie des
pertes sérieuses en Officiers, Gradés et Cavaliers. Mais qu’il soit dans
la boue, l’eau ou la neige, son moral reste haut, et ce n’est pas sans
raison qu’il trouvera, au retour des Tranchées, près des habitants des
villages conquis par sa bonne humeur et son insouciante bravoure, un
accueil sympathique et cordial dont le souvenir demeure très vif dans sa
mémoire.
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