COCHET Jean Pierre Amédée
Ses origines
Amédée COCHET est né le 8/02/1894 à Boissey au hameau du Tremblay.
Son père Marie Philibert avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine Anastasie née TATON avait 39 ans.
Ses parents se sont mariés à Béreyziat le 30/08/1873.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Amédée COCHET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain foncé et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Boissey 1896 - Le Tremblay -
dont :
- Jean Baptiste Camille né à Béreyziat le 3/01/1876; marié à
Saint Etienne sur Reyssouze le 16/11/1898 avec Marie Rosalie Mélanie
SALLET.
- Eugène né le 5/07/1879 à Béreyziat; marié à Dommartin le 29/09/1900 avec
Marie Claudine DESCOTTES.
- Marie Louise née le 20/04/1881 à Boissey; décédée à Boissey le
12/06/1891 à l'age de 10 ans.
- Marie Louise née le 12/12/1892 à Boissey; mariée à Boissey le
13/01/1913 avec François Evariste CORDIER.
- Eugène né à Boissey le 5/07/1879; marié à Boissey le 2/05/1903 avec
Marie Louise Rosalie MARGUIN.
Recensement Boissey 1911 - Le Tremblay -
Son père décède à Boissey le 20/05/1913.
Au moment du conseil de révision Amédée COCHET exerçait le métier de
cultivateur à Gorrevod.
Son frère Jean Baptiste est installé à Saint Etienne sur Reyssouze au
hameau de Cornan.
Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1911 - Cornan - (Marius
BRAILLARD est le frère de Claude Pierre, Claudius et Jean Marie
Baptiste BRAILLARD).
La guerre
Amédée COCHET est incorporé le 1/09/1914 au 6e groupe cycliste.
Il passe au 10e groupe cycliste le 2/12/1914 puis au 121ebataillon de
chasseurs à pied le 4/12/1915.
Il disparait le 23/06/1916. à Thiaumont (Meuse).
Présumé prisonnier son décès sera fixé au 23/06/1916 par le tribunal de
Bourg le 22/11/1921.
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Historique du 121e bataillon de chasseurs à pieds. |
dont détails : Affecté d'abord à la défense du front nord-est de
Nancy, le bataillon est appelé en juin, au moment où les attaques
allemandes redoublent d'intensité sur Verdun, à participer à la défense
de cette forteresse.
Il quitte la citadelle où il était depuis le 15, pour monter en ligne.
Le bataillon va, de nuit, occuper la position située sur la croupe de
Froideterre, entre l'ouvrage et la ferme de
Thiaumont. Les lignes
sont imprécises, le terrain complètement bouleversé. Dans les trous
d'obus qu'ils occupent, les chasseurs subissent, dès leur arrivée, un
formidable bombardement par obus de gros calibres et obus à gaz. Le tir
de l'artillerie continue avec la même intensité, pendant toute la
journée du 22 et la nuit du 22 au 23.
Le 23, vers 3 h.30, les premières masses allemandes débouchent en vagues
serrées des positions avancées de Thiaumont. Mitrailleurs, grenadiers et
fusiliers rivalisent de courage et avec une énergie farouche repoussent,
pendant deux heures, toutes les attaques ennemies et maintiennent intact
le front du bataillon. Mais, décimés, submergés, pris à revers, épuisés
par les fatigues et les bombardements, les chasseurs, malgré tout leur
courage et leur ténacité, ne peuvent plus résister aux attaques d'un
ennemi dix fois supérieur en nombre.
Les pertes sont très lourdes, l'effectif presque entier du bataillon est
tué, blessé ou prisonnier.
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