Saint Etienne / Reyssouze
(Accueil)

BERNARD Pierre Philibert
BRAILLARD Claude Pierre
BRAILLARD Claudius Alphonse
BRAILLARD Clovis
CARRY Eugène
COCHET Amédée
CORDIER Evariste
DESMARIS Claudius
DREVET Camille
DREVET Eugène
DUC Clovis
DUC Elisée
DUPUPET Eugène
FAVIER Henri
GAMBIN Pierre
GIRAUDON Jules Alphonse
GUIGUE Edouard
GUILLAT Claude
MARC Claudius
MARC Nicolas Théophile
MARGUIN Louis Auguste
MASSION Joseph
MONTBARBON Prosper
MOREL Auguste
NOBLET Clovis
NOBLET Louis
PANCHOT Pierre
PELUS Joseph Clovis
PEPIN Hippolyte
RENOUD-GRAPPIN Claude
RIGAUD Jules
RIGAUD Philippe
ROBERT Marie Alphonse
SALLET Louis
SAUNIER Elisée
SAVEPET Narcisse
TACHET Claude Joseph
TRONTIN Joseph Valère
VELON Claude Joseph
VIEUX Auguste
VIEUX Emile
VIEUX Jules
















 

 

COCHET Jean Pierre Amédée


Ses origines


Amédée COCHET est né le 8/02/1894 à Boissey au hameau du Tremblay.
Son père Marie Philibert avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine Anastasie née TATON avait 39 ans.
Ses parents se sont mariés à Béreyziat le 30/08/1873.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Amédée COCHET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre


Recensement Boissey 1896 - Le Tremblay -

dont :

 - Jean Baptiste Camille né à Béreyziat le 3/01/1876; marié à Saint Etienne sur Reyssouze le 16/11/1898 avec Marie Rosalie Mélanie SALLET.
 - Eugène né le 5/07/1879 à Béreyziat; marié à Dommartin le 29/09/1900 avec Marie Claudine DESCOTTES.
 - Marie Louise née le 20/04/1881 à Boissey; décédée à Boissey le 12/06/1891 à l'age de 10 ans.
 - Marie Louise née le 12/12/1892 à Boissey; mariée à Boissey le 13/01/1913 avec François Evariste CORDIER.
 - Eugène né à Boissey le 5/07/1879; marié à Boissey le 2/05/1903 avec Marie Louise Rosalie MARGUIN.



Recensement Boissey 1911 - Le Tremblay -

Son père décède à Boissey le 20/05/1913.
Au moment du conseil de révision Amédée COCHET exerçait le métier de cultivateur à Gorrevod.

Son frère Jean Baptiste est installé à Saint Etienne sur Reyssouze au hameau de Cornan.


Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1911 - Cornan - (Marius BRAILLARD est le frère de Claude Pierre, Claudius et Jean Marie Baptiste BRAILLARD).

 

La guerre

Amédée COCHET est incorporé le 1/09/1914 au 6e groupe cycliste.
Il passe au 10e groupe cycliste le 2/12/1914 puis au 121ebataillon de chasseurs à pied le 4/12/1915.
Il disparait le 23/06/1916. à Thiaumont (Meuse).
Présumé prisonnier son décès sera fixé au 23/06/1916 par le tribunal de Bourg le 22/11/1921.

Historique du 121e bataillon de chasseurs à pieds.

dont détails : Affecté d'abord à la défense du front nord-est de Nancy, le bataillon est appelé en juin, au moment où les attaques allemandes redoublent d'intensité sur Verdun, à participer à la défense de cette forteresse.
Il quitte la citadelle où il était depuis le 15, pour monter en ligne. Le bataillon va, de nuit, occuper la position située sur la croupe de Froideterre, entre l'ouvrage et la ferme de Thiaumont. Les lignes sont imprécises, le terrain complètement bouleversé. Dans les trous d'obus qu'ils occupent, les chasseurs subissent, dès leur arrivée, un formidable bombardement par obus de gros calibres et obus à gaz. Le tir de l'artillerie continue avec la même intensité, pendant toute la journée du 22 et la nuit du 22 au 23.
Le 23, vers 3 h.30, les premières masses allemandes débouchent en vagues serrées des positions avancées de Thiaumont. Mitrailleurs, grenadiers et fusiliers rivalisent de courage et avec une énergie farouche repoussent, pendant deux heures, toutes les attaques ennemies et maintiennent intact le front du bataillon. Mais, décimés, submergés, pris à revers, épuisés par les fatigues et les bombardements, les chasseurs, malgré tout leur courage et leur ténacité, ne peuvent plus résister aux attaques d'un ennemi dix fois supérieur en nombre.
Les pertes sont très lourdes, l'effectif presque entier du bataillon est tué, blessé ou prisonnier.