Saint Etienne / Reyssouze
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DESMARIS Claudius Hippolyte


Ses origines


Claudius Hippolyte DESMARIS est né le 9/06/1884 à Saint Jean sur Reyssouze.
Son père Frédéric avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Julie née MOISSON avait 24 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius Hippolyte DESMARIS mesurait 1.66 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Jean sur Reyssouze 1896 - Le Mollard -

 - Marie Rosalie née le 2/03/1886 à Saint Jean sur Reyssouze; mariée le 10/11/1903 à Saint Jean sur Reyssouze avec Claude Emile CAVILLON; décédée le 25/11/1966 à Bagé la ville.
 - Marie Julie née le 22/08/1887 à Saint Jean sur Reyssouze; mariée à Saint Julien sur Reyssouze le 7/07/1916 avec Joseph Victor PHILIBERT; décédée à Saint Trivier de Courtes le 26/01/1967.
 - Hippolyte né le 14/09/1890 à Saint Jean sur Reyssouze; marié le 30/08/1920 à Saint Jean sur Reyssouze avec Marie Marthe DESMARIS; décédé à Jayat le 17/12/1959.
 - Léon né le 21/05/1892 à Saint Jean sur Reyssouze; marié le 18/02/1919 à Saint Trivier de Courtes avec Marcelle Claire ALBAN; décédé le 19/02/1975 à Saint Julien sur Reyssouze.
 - Emile né le 2/04/1895 à Saint Jean sur Reyssouze; décédé à Saint Jean sur Reyssouze le 8/04/1971.


Liens Geneanet vers famille


Recensement Saint Jean sur Reyssouze 1901 - Mons - (Claudius devait déjà être placé).


Au moment du conseil de révision Claudius Hippolyte DESMARIS exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné un an en 1905 pour faiblesse; même chose en 1906.


Recensement Saint Jean sur Reyssouze 1906 - Montcel -

Il est incorporé au 44e RI le 7/10/1907.
Il est réformé le 7/12/1907 par la commission spéciale de Lons le Saunier pour hernie volumineuse.


Recensement Saint Jean sur Reyssouze 1911 - Mons -

Claudius Hippolyte DESMARIS se marie à Saint Etienne sur Reyssouze le 29/01/1914 avec Marie Rosalie DARBON domiciliée à Pontanevaux et née à Courtes le 22/03/1890. (elle se remariera le 7/06/1921 à Chevroux avec Joseph RAMET; elle décède à Saint Didier au Mont d'Or le 17/11/1967).
Le couple a eu une fille Marie Suzanne née le 15/11/1914 à Saint Etienne sur Reyssouze; mariée à Chevroux le 4/04/1934 avec Julien Claudius LIOCHON.


Liste électorale Saint Etienne sur Reyssouze 1914

 

La guerre

Claudius Hippolyte DESMARIS est classé service armé par le conseil de révision de Bourg le 2/12/1914.
Il est incorporé le 22/02/1915 au 133e RI.
Il passe au 4e régiment de zouaves le 25/06/1915 puis au 9e régiment de zouaves le 1/10/1915.
Il disparait le 6/10/1915 devant l'ouvrage de la Défaite à Rouvray (Marne).

Extraits historique du 9e régiment de zouaves : Après quelques journées passées en réserve et après avoir reçu des renforts, le 9e est chargé, le 6, d'une attaque sur l'ouvrage de la Défaite.
Deux bataillons en première ligne formant deux vagues, un bataillon en deuxième ligne : telle est la formation adoptée.
A 5 h. 20, les bataillons partent avec un entrain magnifique, malgré les mitrailleuses ennemies ; en quelques minutes, le bataillon du capitaine Hoeffel atteint son objectif ; le bataillon Koch, dont le chef est blessé dès le début, après avoir été obligé de se replier sur la tranchée de départ par suite de la non réussite de l'attaque du Régiment voisin, repart à 6 h. 30 et se porte sur l'alignement du bataillon Hoeffel.
A 7 h. 20, tout l'objectif était entre nos mains.
Mais l'ennemi réagit rapidement et commence, dès 8 heures, ses -contre-attaques. Il réussit sur le régiment de gauche et bientôt toute la ligne du 9e est prise d'enfilade par les mitrailleuses boches. Les Zouaves se défendent avec un acharnement inouï, personne ne veut abandonner des dispositions si brillamment enlevées. Le capitaine Hoeffel, merveilleux de bravoure, qui organise la résistance, est tué ! Peu à peu, les Allemands, attaquant à la grenade, menacent d'encercler les unités cramponnées au terrain.
Il est impossible de leur porter secours ; deux bataillons du 153e qui doivent contre-attaquer, ne peuvent réunir que 750 hommes.
Peu à peu, faisant tête à la meute qui les environne, les « tigres » se replient lentement sur la première ligne allemande, puis sur la tranchée de départ.
La lutte se poursuit terrible et sans pitié; des groupes complètement cernés ne reparaissent plus; d'autres, la rage au cœur, parviennent à s'échapper : à 17 heures, il n'y a plus un seul zouave dans les tranchées allemandes, sauf les morts qui ont si bien tenu le serment qu'ils s'étaient fait de ne pas abandonner leur conquête.
Le soir même, le Régiment était relevé et se rendait au Ravin de Marson, puis à Valmy : 49 tués dont 5 officiers, 306 blessés dont 7 officiers et 349 disparus venaient s'ajouter aux pertes déjà si cruelles du début de l'offensive.