Saint Etienne / Reyssouze
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TACHET Claude Joseph
TRONTIN Joseph Valère
VELON Claude Joseph
VIEUX Auguste
VIEUX Emile
VIEUX Jules
















 

 

DUPUPET Hippolyte Auguste Eugène


Ses origines


Eugène DUPUPET est n" le 3/11/1888 à Saint Jean sur Reyssouze au hameau de Montcel.
Son père Claude Pierre avait 42 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Célestine SALLET avait 35 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène DUPUPET mesurait 1.62 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Jean sur Reyssouze 1896 - Montcel -


Liens vers frères et soeurs (cliquer sur l'image)


Au moment du conseil de révision Eugène DUPUPET exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé le 7/10/1909 au 133e RI.
Il est libéré le 24/09/1911.
Sa mère décède le 5/04/1912.
Eugène DUPUPET se marie à Saint Etienne sur Reyssouze le 21/11/1912 avec Louise CHATELET domiciliée et née à Saint Etienne sur Reyssouze le 30/09/1889.

Début 1914 il s'installe à Saint Etienne sur Reyssouze.


Liste électorale de Saint Etienne sur Reyssouze 1914.


Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1921 - Corcelles -

Le couple a eu une fille Marie Louise née à Saint Jean sur Reyssouze au hameau de Montcel le 6/06/1913; mariée à Saint Jean sur Reyssouze le 1/02/1935 avec Félix Alexandre Armand CALAND.
Sa veuve Louise CHATELET se remarie le 25/05/1921 à Saint Etienne sur Reyssouze avec Charles Hippolyte DUPUPET (son beau frère); elle décède à Saint Jean sur Reyssouze le 21/09/1964.
 

La guerre

Eugène DUPUPET est mobilisé le 2/08/1914 au 333e RI.
Il décède le 17/10/1915 à Reillon (Meurthe et Moselle).
Il est inhumé à la nécropole nationale de Reillon tombe 626.

Historique du 333e régiment d'infanterie.

dont extraits : Le 6 Octobre, l'ennemi fait au même endroit un effort plus sérieux. Après un bombardement intense par obus asphyxiants, il attaque avec de gros effectifs. Le Régiment qui tenait la position, accablé, cède du terrain. Le Colonel Franchet d'Esperey prend aussitôt le commandement du secteur, car c'est encore le 333e qui rétablira la situation. Le 5e Bataillon (commandant Deleuze) et deux compagnies du 6e Bataillon, sont de suite amenés sur les lieux, et, en pleine nuit se ruent à l'assaut des tranchées perdues. Le 5e Bataillon subit de fortes pertes du fait du bombardement et du feu des nombreuses mitrailleuses installées déjà par l'ennemi. Un bataillon de Chasseurs Bavarois, troupe d'élite, tient le bois Zeppelin. Il le conserve, mais perd tous ses abords. La nuit même, toute la position, sauf quelques éléments de tranchées, est enfin reprise.
Les jours suivants, des éléments des corps voisins viennent renforcer le 333e; mais l'ennemi s'est solidement organisé et les efforts de tous, s'ils permettent de conserver les gains du 333e, ne peuvent faire continuer la progression. Jusqu'au 11, la lutte se poursuit dans des conditions particulièrement difficiles.
Il faut monter une véritable attaque, avec sérieuse préparation d'artillerie. L'attaque a lieu du 15 au 18. Le 5e Bataillon et 2 compagnies du 6e y prennent encore part.
Trois jours de lutte âpre, meurtrière, dans laquelle le 333e joue un rôle prépondérant, nous rendirent la majeure partie du terrain perdu. A la suite de ces combats acharnés, les. lignes se reformèrent de part et d'autre, parfois distantes de moins de 30 mètres.
Au milieu de ce terrain bouleversé, sont ébauchées des organisations défensives. Une période extrêmement pénible commença alors. Les travaux construits hâtivement pendant la nuit étaient détruits de jour par de violents bombardements. Dès la nuit tombante, les grenades volaient d'une tranchée à l'autre, rendant toute réfection difficile. Par surcroît, le mauvais temps se mit de la partie : tout s'écroulait, et les boyaux ne furent bientôt plus que des : ruisseaux de boue, où les hommes s'enlisaient. Les communications devinrent impossibles, le séjour presque intolérable. Ce fut le pénible apprentissage de la guerre de position, qui n'amoindrit pas un instant le moral du 333e.