Saint Genis sur Menthon
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BOULY Pierre Joseph Alphonse
Ses origines
Pierre BOULY est né le 17/03/1889 à Confrançon au hameau de Léfondras au
domicile de son grand père maternel.
Sa mère Marie Benoite Pauline MERCIER avait 23 ans.
Il a pris le nom de BOULY après le mariage de son père
Jean Pierre
Frédéric BOULY avec sa mère le 29/12/1899 à Mézériat.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre BOULY mesurait 1.70 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mézériat 1901 - Les Pigots -
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Marie Pauline née le 18/01/1887.
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Marie Victorine née le 22/06/1900 à Mézériat.
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Lucie Marceline née à Mézériat le 4/09/1906.
Recensement Saint Genis sur Menthon 1911 - Les Pigots -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 3e régiment d'infanterie coloniale à Rochefort à
compter du 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
En janvier 1914 il réside chez GENTON à Mézériat.
Liste électorale Mézériat 1914.
La guerre
Pierre BOULY est mobilisé le 3/08/1914 au 5e régiment d'infanterie
coloniale.
Il disparait le 28/09/1914 à Apremont la Foret (Meuse).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 25/08/1920.
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5e régiment d'infanterie coloniale. |
Le 25 septembre 1914, le régiment quittant le front de Lorraine
est dirigé par voie ferrée sur Toul et va cantonner à Gironville.
L'ennemi vient de pénétrer sur les Hauts-de-Meuse, d'occuper
Saint-Mihiel et le fort du Camp-des-Romains. Le fort de Troyon résiste
héroïquement; le fort de Liouville, qui commande la trouée de Lérouville,
est bombardé par des pièces du plus gros calibre et ses canons sont
condamnés au silence. Une division de cavalerie, très éprouvée, a
contenu l'ennemi sur la ligne de hauteurs orientée sud-ouest nord-est et
allant de la forêt d'Apremont au Mont-Sec. Les avant-postes allemands
sont poussés au pied de ces hauteurs, jusque dans les villages d'Apremont
et de Loupmont.
C'est sur ce front qu'est dirigée en hâte la 2" brigade coloniale.
27 et 28 Septembre - Attaque d'Apremont Le 27 septembre, le régiment
prend position aux lisières nord des bois Bas et de Saulcy, face aux
hauteurs d'Apremont et de Loupmont. La brigade reçoit l'ordre d'attaquer
ces deux villages : 56 colonial sur Apremont, 6e sur Loupmont.
L'opération est délicate, car la distance à franchir pour arriver à
l'objectif est d'environ 2 kilomètres, dans un terrain absolument
découvert et marécageux.
Notre artillerie prépare l'attaque par un feu violent sur ces deux
positions et, à 16 heures, le 36 bataillon, déployé en tirailleurs à
larges intervalles, se porte sur Apremont.
Malgré un feu nourri de l'artillerie ennemie, il s'empare de la partie
sud-est du village ; mais l'ennemi résiste énergiquement dans la partie
nord-ouest, solidement organisée.
Cependant le courage et le dévouement de quelques groupes d'hommes
permettent de réduire encore des îlots de résistance constitués par les
maisons et où l'ennemi se défend désespérément. A la nuit, le bataillon
occupe la plus grande partie de la position. Malgré la forte fusillade à
laquelle il est soumis, il travaille immédiatement à l'organisation
défensive du village et à la construction de tranchées.
Le lendemain, à la pointe du jour, l'artillerie ennemie exécute sur
Apremont un tir d'une extrême violence. En même temps, de la formidable
position du bois du Jurât une fusillade très nourrie est dirigée sur le
village. A 6 heures, une grosse colonne allemande, dont la marche
d'approche par le ravin de Varneville est facilitée par le brouillard,
débouche à l'est d'Apremont. Bientôt le village est débordé ; attaqué de
trois côtés à la fois, le 3" bataillon, qui a subi de grosses pertes, se
trouve dans l'obligation de se replier sur le bois de Saulcy.
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