Saint Genis sur Menthon
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GONOD Benoit


Ses origines


Benoit GONOD est né le 2/09/1881 à Bâgé la Ville au hameau des Teppes de Biche.
Son père Marie Aimé avait 33 ans et était forgeron.
Sa mère Marie née VOLLAND avait 30 ans.
Benoit et Jean Marie GONOD étaient frères.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit GONOD mesurait 1.57 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Genis sur Menthon 1896 : Benoit GONOD est placé chez Benoit MANIGAND; le reste de la famille réside au hameau de Creffion


Recensement Saint Genis sur Menthon 1896 - Creffion -
 

 
 - Jean Marie Antoine : voir fiche.

 
- Claude Joseph né le 7/06/1888 à Saint Genis sur Menthon; marié à Mézériat le 19/11/1920 avec Jeanne DESPLANCHES; a vécu à Saint Symphorien d'Ancelles et La Chapelle de Guinchay; décédé à Macon le 21/07/1967.

 - Alexandre né le 4/05/1891 à Curtafond; décédé à Thoissey le 24/02/1959.

 


Au moment du conseil de révision Benoit GONOD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 15/11/1902.
Il est libéré le 22/09/1905.
Benoit GONOD se marie le 21/02/1911 à Saint Genis sur Menthon avec Jeanne Marie Joséphine DESPLANCHE née le 5/07/1890 à Confrançon et résidant à Saint Genis.

Il exerce alors la profession de forgeron.


Recensement Saint Genis sur Menthon 1911 - La Foret Saint Jean -


Recensement Saint Genis sur Menthon 1911 - Creffion -

Sa mère décède le 31/05/1911.

Le couple aura une fille Marie née le 16/05/1911; mariée à La Chapelle de Guinchay le 27/04/1953 avec Georges Marcel VEIS.

 

La guerre

Benoit GONOD est mobilisé le 13/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il disparait le 25/09/1915 dans le secteur de la ferme de Wacques sur la commune de Souain (Marne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 21/09/1921.

Historique du 35e régiment d'infanterie.

dont extraits :
Vers la mi-août le régiment s'embarque à la Ferté Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l'ennemi le poids de ses armes. Pendant cinq semaines, les travaux d'approche entre le moulin de Souain et le bois D. E. furent activement menés, avec cette ardeur que met au cœur l'espoir d'une victoire prochaine et décisive.
C'était le 25 Septembre 1915. L'heure était enfin venue d'abandonner l'outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand enthousiasme régnait dans la parallèle de départ.

A 9 heures tout le monde était en place, et notre artillerie donnait toujours. L'ennemi ayant remarqué de l'agitation dans la tranchée française ouvre alors un feu d'une extrême violence. Mais cela n'arrête pas l'élan et à 9 h. 15, notre artillerie allonge son tir, nos compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les balles qui sifflent de tous côtés vont en courant à l'attaque. Le feu des mitrailleuses devient tellement violent que l'assaut parait un instant brisé et qu'une nouvelle préparation d'artillerie, est faite sur le bois D. E. où l' ennemi a des organisations défensives particulièrement puissantes.

La canonnade terminée, le bois D. E. est enlevé et nous faisons 426 prisonniers. Malgré des pertes élevées, il faut aller de l'avant et alors on franchit la première position allemande pour aller d'un seul bond jusqu'au bois Frédéric II. La nuit suspend le mouvement en avant qui reprend le lendemain à 5 h. 30.
Les compagnies étaient très éprouvées, le Ier bataillon n'avait guère plus de 80 hommes. Pourtant, vers 9 heures, on atteint les lisières nord du bois 28 et l' on est ainsi non loin de la tranchée des Tantes, dernière position de l'ennemi avant la rivière « La Py ». Dans l' après-midi, parvient l' ordre d'attaquer à 16 heures cette tranchée. Après une demi-heure de préparation d'artillerie, les braves qui restent s'élancent résolument à l' assaut et parviennent à prendre pied dans la tranchée des Tantes. Le succès ne peut être complet ni la brèche élargie, faute de monde ; il faut se replier dans la nuit aux lisières du bois 28.

Le 27, vers 16 heures, on attaque de nouveau la tranchée des Tantes où l' on réussit à se maintenir. Toute la journée du 28, les Allemands attaquent, bombardent la poignée de braves qui occupent ainsi une portion de leurs lignes ; rien ne peut les en déloger.


Ferme des Wacques