RATIVAL Camille Jean Marie
Ses origines
Camille RATIVAL est né le 5/01/1897 à Mézériat au hameau de Bellevue.
Son père Claude avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Cécile née GREFFET avait 34 ans.
|
Claude RATIVAL |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Camille RATIVAL mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Genis sur Menthon 1911 - Vaux -
Source Geneanet : le lien vers Claude RATIVAL (voir ci-dessus) donne accès
à tous les autres liens.
Hameau de Vaux.
Au moment du conseil de révision Camille RATIVAL exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Camille RATIVAL est incorporé à compter du 8/01/1916 au 44e régiment
d'infanterie.
Il passe au 73e RI le 22/02/1917.
Il décède le 7/04/1918 au boyau de la route 44 à Corbeny (Aisne).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale PONTAVERT (02 - Aisne) tombe
4483.
|
Historique du 73e RI. |
Dont extraits :
7 mars 1918, la 51ème division relève en ligne la 1re division. Le
régiment tient le front devant Corbeny, entre la grand-route de Reims à
Laon et le village de Chevreux. La défense énergique de ce secteur est
indispensable à la sécurité de la position de Craonne ; aussi toutes les
mesure sont-elles prises pour une résistance à outrance. Du 17 au 22
mars 1918, des bombardements de nuit par obus à gaz, des concentrations
de tir sur nos batteries et nos premières lignes tenues par le 2ème
bataillon confirment la possibilité d'attaque. Le 23, le danger est
écarté, la poussée ennemie s'étant effectué dans la région de Saint
Quentin. Peu à peu, le calme se rétablit. Les 1re et 162ème divisions,
en réserve de secteur, sont alors transportées sur la Somme.
Peu après, la 2ème division, en ligne à notre droite, est également
retirée, et la 51ème division est chargée de la défense de tout le
secteur du 1er C.A. Jusqu'au 6 mai, cette période est particulièrement
pénible. Le front tenu par les unités est considérable, les
bombardements incessants occasionnent dans nos lignes des brèches qu'il
faut réparer sans délai. En outre, il est absolument nécessaire de faire
des prisonniers pour contrôler l'ordre de bataille ennemi. A cette
double tâche se consacrent travailleurs et patrouilleurs avec une ardeur
qui stimule une juste compréhension de la situation. Chaque jour, une
opération est tentée par nous ou par l'ennemi : embuscade, patrouille,
coup de main.
|