Saint Jean sur Veyle
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DESSEIGNE Jean Marie Joseph
Ses origines
Jean Marie DESSEIGNE est né le 14/07/1877 à Saint Jean sur Veyle.
Son père François Joseph avait 24 ans et était cordonnier.
Sa mère Jeanne Marie née ALBAN avait 20 ans et était cultivatrice.
Sur le monument aux morts le nom est écrit avec un "A" au lieu d'un "E".
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie DESSEIGNE mesurait 1.55 m; il avait les cheveux et les yeux
brun.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Jean sur Veyle 1891 -
Son père décède le 13/07/1883 et sa mère se remarie le 23/02/1887 avec
Auguste Nicolas BARRUYER garçon meunier.
Sa soeur Marie Philiberte est née le 6/08/1879 à Saint Jean sur Veyle;
elle est décédée à Saint Jean sur Veyle le 5/07/1954.
Au moment du conseil de révision Jean Marie DESSEIGNE exerçait le métier de garçon meunier
à Saint Jean sur Veyle.
Il est incorporé au 60e régiment d'infanterie le 15/11/1898.
Il est libéré le 6/10/1901.
De 1904 à 1914 il séjournera à plusieurs endroits :
- 1/01/1904 : Abergement Clémenciat.
- 2/02/1905 : Neuville les Dames.
- 24/02/1907 : Saint Didier sur Chalaronne.
- 11/04/1907 : Saint Ambreuil.
- 12/03/1910 : Abainville (Verdun).
- 12/03/1911 : Anould (Epinal)
- 9/04/1911 : Provenchère (Meuse)
- 2/02/1913 : Ancy le Franc (Auxerre).
- 19/04/1914 : Saint Etienne sur Reyssouze chez VIEUX meunier.
La guerre
Il est mobilisé le 29/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il a en effet bénéficié d'un sursis de 27 jours comme il était meunier à
Loché (Saône et Loire).
Il passe au 54e RTI le 14/10/1914.
Il est tué le 9/05/1916 au ravin de Lambechamp sur la commune de
Récicourt (Meuse).
Il est inhumé à la
nécropole nationale 'Douaumont' à Fleury-devant-Douaumont (55 -
Meuse) tombe 5448.
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Historique du 54e régiment territorial d'infanterie. |
A la mi-avril, l'État-major du 7e C. A. prévient le 54e qu'il va être
ramené sur le front de Verdun, où la lutte a repris très ardente au
Mort-Homme et à la cote 304.
Rapidement, les bataillons gagnent par chemin de fer, camions et étapes,
Récicourt et la forêt de
Hesse, où ils se mettent aux ordres du général NIESSEL, commandant la
37e D. I. Il s'agit d'organiser rapidement et d'occuper tout un système
de tranchées, en plein bois. Les hommes campent dans la boue, sous la
toile de tente, n'ayant pour toute protection, contre les obus, que le
feuillage des arbres. Forêt hantée, transformée en repaire d'armée. Tout
y fourmille, tout y grouille, la vie et la mort. Prodigieuse forteresse,
où toutes les armes se coudoient : des camps de tirailleurs prolongent
les camps de zouaves ; les batteries touchent les batteries ; ici des
trains régimentaires, là des P. C. de combat ; un peu partout des dépôts
de munitions, des cuisines, des postes de secours, des cimetières. Les
convois et les relèves défoncent les routes, qui conduisent à Avocourt
et à 304. Qui ne se souvient des carrefours de Verrière et de Santé, du
tournant de la Mort, du ravin de la Buante de sinistre réputation ? Le
Boche, qui redoute les sombres profondeurs de la mystérieuse forêt d'où
notre artillerie rageuse dirige contre lui un tir incessant, où les
barrages se déclenchent et crépitent au moindre signal, arrose jour et
nuit les taillis, les pistes, les layons, les chemins d'une pluie de
projectiles de tous calibres et d'obus à gaz.
On vit, on travaille, on mange, on dort dans cet enfer de la boue et du
feu. Les alertes succèdent aux alertes, nous sommes attaqués, nous
contre-attaquons. Malgré tout, la besogne avance, les routes sont
réparées, les P. C. aménagés, les batteries ravitaillées, les centres de
résistance creusés et entourés de solides réseaux. Les mitrailleurs
gardent la lisière nord de la forêt, que leurs pièces bien installées
flanquent en tous sens. Mais tout cela au prix de quel effort et de
quelle héroïque constance !
Cimetière de Saint Jean sur Veyle
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