Saint Jean sur Veyle
(Accueil)

ANTOINA Henri Benoit
ALBAN Benoit Joseph
BERNIGAUD Claude Léon
BERNOLIN Louis
BERNY Claude Théodore
BLOUZARD Jean Marie
BROYER Jean Marie
CARRUGE Jean Marie
CATHERIN Eugène Jean
CHATELET Joseph
COCHET Henri
CRUCHON Edouard Marie
DAGALLIER Jean Joanny
DESSAIGNE Jean Marie
FAVRE Jean Marie
GARDET Pierre Marie
GAUTHERET Joseph Marie
GENARD Pierre Marie
GERET Claude
GIVORD Victor Joseph
GRAND Jean Claude
GRAND Pierre
LAROLLIERE Louis
MARGUIN Claude Joseph
MARMIER Jean
MARMORAT Emile
MEURIER Marius
MORNET François
NEVEUX Pierre Alphonse
PELLETIER Jean Marie
PERRET Jean
POUILLAT Jean Louis
PREVEL Benjamin
PREVEL Pierre Joseph
PRUDHON Jean Marie
QUIVET Jean Marie Joseph
ROZAND Alphonse
ROZAND Emile
ROZAND Louis
VALETTE Antoine
VERNAY Jean Marie
VERNAY Joseph
VILLARD Jean Marie











































































 

 

PELLETIER Jean Marie


Ses origines

Jean Marie PELLETIER est né le 22/09/1885 au hameau de Lingeant.
Son père Jean Marie avait 48 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née PROST avait 33 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie PELLETIER mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint jean sur Veyle 1896 - Lingeant -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Crottet.
Ses parents résidaient alors à Saint Cyr sur Menthon.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
En mars 1909 il est à Bagé la Ville.
Il revient à Saint Jean sur Veyle en novembre 1909 pour s'installer en novembre 1910 à Saint Cyr sur Menthon au hameau des Croix vieilles.


Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Les Croix vieilles -


 

La guerre

Jean Marie PELLETIER est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 25/08/1914 à Méhoncourt dans la région dorsale et à la cuisse gauche.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il est blessé une 2e fois à La Fontenelle (plaie à la jambe droite par bombe).
Il est cité à l'ordre du régiment le 31/07/1917 "Bon soldat à toujours empli son devoir; blessé deux fois".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il disparait le 28/05/1918 à Vregny (Oise).
En captivité Il décède le 4/07/1918 au lazaret de Zweibruken (Rhénanie - Palatinat) .

Historique du 230e régiment d'infanterie.

dont extraits :
Le régiment est donc tranquille à Soissons, jouissant d'un repos rendu nécessaire par une épidémie de grippe qui fait évacuer près d'un tiers de son effectif ; il attend son embarquement pour le Nord lorsque soudain, le 27 mai au soir, il reçoit l'ordre de partir sans délai en direction du Moulin de Laffaux renforcer les troupes en secteur.

Tout étant très calme, l'ordre surprend un peu, mais tout s'éclaire vers le milieu de la nuit par l'immense canonnade qui. de Reims à Soissons s'abat sur nos lignes. C'est la grande offensive qui commence ; le régiment se trouve subitement lancé en pleine bataille dans un secteur totalement inconnu entre Vregny et Nanteuil-la-Fosse.

Des troupes en secteur, il ne reste que de rares détachements sans coordination, l'ennemi est là, en force, cherchant à pousser son avance. Les 27 et 28, engageant d'abord les Ve et VIe bataillons puis rapidement tout son effectif le 230 résiste sur place au prix de coûteux efforts. Mais l'Allemand franchit l'Aisne, plus à l'est et la 74e D. I. reçoit l'ordre de porter la résistance au sud de la rivière. Le décrochage, au contact immédiat est périlleux : il faut se replier par échelons ,en contenant l'adversaire qui de toute part commence à nous déborder. Pied à pied, La retraite commence, mais elle ne va pas sans pertes importantes et lorsque le régiment arrive à Vénizel son effectif n'est guère que celui d'un fort bataillon. On s'organise pour défendre le village qui est déjà sous le feu de l'ennemi.
Le 29 et le 30, la retraite s'accentue en direction de Ghazellie-Chaudun-Vierzy, toujours talonnée par les troupes adverses.