BILLOUD Edouard
Claudius
Ses origines
Edouard BILLOUD est né le 30/10/1883 à Saint Jean sur Reyssouze au
hameau de Varenne.
Son père Charles Marie avait 43 ans et était cultivateur.
Sa mère Joséphine née BONOT avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Edouard BILLOUD mesurait 1.66 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Jean sur Reyssouze 1896 - Varenne -
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Liens vers frères et soeurs |
Au moment du conseil de révision Edouard BILLOUD exerçait le métier
de meunier à Gorrevod.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 15/11/1904.
Il est libéré le 17/03/1907 au titre de soutien de famille.
Il s'installe à Cuisery.
Edouard BILLOUD se marie le 29/06/1908 à Servignat avec
Marie Rosalie VEUILLET demeurant à Servignat et née à Chavannes sur
Reyssouze le 11/06/1886 (Marie Rosalie VEUILLET se remarie le 4/02/1918
avec Emile BILLOUD son beau frère).
Début 1909 il réside à Saint Laurent sur Saône rue Tupin.
Recensement Saint Laurent 1911 - Rue Henri IV -
Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants.
La guerre
Edouard BILLOUD est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 102e RI le 27/03/1915.
Il est tué le 20/09/1916 à Fleury (Meuse).
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Historique du 102e RI |
dont extraits : Encore quelques jours de repos dans la région de
Sermaize, puis c’est encore une fois Verdun.
A Douaumont, les coloniaux viennent d’avancer (24 août 1916) ; la 7e
division vient ensuite pour « tenir le secteur ». Après une marche
exténuante de 5 heures pour faire 5 kilomètres sous les marmites, dans
la boue jusqu’aux genoux, après une traversée du fort qu’il faut faire
par un couloir dans lequel on a de l’eau jusqu’au ventre, c’est
l’arrivée dans les trous d’obus « jointifs », puis, pendant trois jours,
c’est un arrosage continuel de balles, d’obus ; c’est le stationnement
pendant trois jours dans la boue de Verdun, sans manger et sans boire !
C’est encore 170 hommes que nous prend Douaumont, plus que les pertes de
la division coloniale qui a pris le fort !! |