Saint Laurent
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RIGAUDIER Pierre
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TRONTIN Claude Marie
VERAT Philippe
VOISIN Jean





 

 

CADIER Antoine Paul


Ses origines


Antoine CADIER est né le 13/02/1894 à Lyon au 141 rue Cuvier.
Son père François avait 27 ans et était boucher.
Sa mère Maria née VIEUBLE avait 23 ans.
Le père de Maria VIEUBLE était aubergiste à Saint Laurent.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine CADIER mesurait 1.54 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Saint Laurent 1896 - Le Quai - (Marie Louise VIEUBLE était mariée avec François Victor FERREY).


Recensement Saint Laurent 1906 - Le Quai -


Recensement Saint Laurent 1911 - Grande rue -

 - Jean Louis né le 14/01/1895 à Lyon 6e; prisonnier le 28/02/1916; rapatrié le 24/11/1918; décédé à Sain Laurent le 6/12/1924.
 - Antoinette Emilie née le 7/02/1899 à Saint Laurent; mariée le 11/06/1917 à Macon avec François LAGUETTE.

Au moment du conseil de révision Antoine CADIER exerçait le métier de manoeuvre.
 

La guerre


Antoine CADIER est incorporé au 23e RI à compter du 1/09/1914.
Il est tué le 17/09/1918 au combat du bois de Volvreux (Aisne).
Il appartenait à la 1ere compagnie.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale Vailly-sur-Aisne (02 - Aisne) tombe 1390.

Historique du 23e RI

dont extraits : Dans la nuit du 15 au 16 septembre, le Régiment relève des éléments de la. 12e Division qui ont occupé, en fin de combat, les organisations défensives de l'ennemi barrant la vallée de Sancy (tranchée du Filet et tranchée de la Galère).

Dans la journée du 16, les bataillons de ligne doivent effectuer une conversion vers l'est et venir occuper, aux lisières est des bois de Volvreux et de Chantereine, la base d'où l'on partira pour attaquer la hauteur que jalonne une puissante organisation défensive dite « Tranchée du Hangar », s'étendant de Ia ferme de Colombe au nord jusqu'à la corne ouest du bois de Vervins au sud. L'opération est exécutée dans les conditions prévues, mais la progression est rendue difficile par la nature du terrain et la résistance de l'ennemi : le 1er bataillon parvient cependant, en fin de journée, à s'établir aux lisières est des bois de Volvreux et de Chantereine tandis qu'à sa droite, la 7e compagnie (capitaine Ducruet) s'empare brillamment, après un vif combat à la grenade, d'une grande partie de la « Tranchée de la Pirogue ».
L'attaque de la Tranchée du Hangar est prévue pour le 17 septembre à 5 h. 30 du matin; mais en raison de l'intensité des feux de mitrailleuses, seule la 6e compagnie, sous l'énergique direction du capitaine Boyer, parvient à progresser sérieusement et s'accroche au terrain à 300 mètres de sa position de départ dans une situation des plus critiques que la progression ultérieure de la 7e compagnie, par la Tranchée de la Pirogue améliore quelque peu dans le courant de la matinée. Au cours de ce combat, le sous-lieutenant Bredeloux, qui entrainait vigoureusement un groupe de grenadiers, tombe mortellement frappé.
A 17 h. 30, l'attaque de la Tranchée dit Hangar est reprise et, sur le front du Régiment, le 2e bataillon parvient jusqu'au réseau qui couvre la tranchée vers l'ouest. Malgré des prodiges d'héroïsme, il n'est pas possible d'aller plus loin: toutes les tentatives faites pour cisailler ou franchir le réseau sont repoussées avec de lourdes pertes : trois officiers sont blessés ; le sous-lieutenant Ageron qui enlevait sa section au cri de « En avant le beau 23 e » est mortellement frappé. Il faut s'arrêter sur place et, attendre que la progression sur les ailes rende possible la reprise de la marche en avant.
Ce n'est que le surlendemain, 19 septembre, que le 1er bataillon parvient, après la prise par le 128e R.I.. de la ferme Colombe, à s'approcher du réseau et à le cisailler : les 2e et 3e compagnies sautent alors dans la tranchée que l'ennemi évacue précipitamment poursuivi par nos feux.