GOURBEYRE
Henry Philibert Benoit
Ses origines
Henry Philibert Benoit GOURBEYRE est né le 10/10/1896 à Saint Laurent.
Son père Barthélémy avait 32 ans et était sabotier.
Sa mère Augustine Rosalie née SELLE avait 32 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henry Philibert Benoit GOURBEYRE mesurait 1.63 m; il avait les cheveux
noirs et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Laurent 1896 - Rue de la Levée coté nord -
- Berthe Catherine Rosalie née le 3/04/1891 à Trouville (Calvados);
mariée le 2/05/1914 à Villefranche sur Saône (page 25/50) avec Jean Claude
DUMOULIN né à Blacé le 8/04/1890.
Sa mère décède le 7/03/1903.
Au moment du conseil de révision Henry Philibert Benoit GOURBEYRE exerçait le métier
de cultivateur à Marboz.
Il était pupille de l'Ain.
La guerre
Henry Philibert Benoit GOURBEYRE est incorporé à compter du 9/04/1915 au
171e RI.
Il passe au 172e RI le 4/05/1916 et au 44e RI le 25/09/1916.
Il est tué le 7/09/1917 dans le secteur de la ferme Mormont dans la région nord
de Verdun (Louvemont).
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Le 20 août, l'offensive de Verdun a enlevé aux
Allemands la ligne cote 304 – Mort-Homme - cote 344. La division relève
les unités qui ont mené l'attaque et doit achever leur œuvre.
Le 44e est en réserve, au début, sur la côte du Poivre. Il s'abrite dans
des tranchées et des trous d'obus, contre un bombardement incessant ;
l'âcre odeur des gaz toxiques exige le port à peu près continuel du
masque. Le 3 septembre, il prend sa place à la droite du 60e qui tient
le sommet de la cote 344.
Là il ne trouve ni tranchées ni boyaux et, au fur et à mesure qu'on
travaille, l'artillerie écrasante de l'ennemi nivelle le terrain. Les
ravins d'accès sont interdits par les nappes de gaz ; les croupes sont
constamment sous le feu et ne présentent pas d'abri ; des trous d'obus
reliés entre eux forment tout le système de défense sur lequel nous
pouvons compter, pour barrer la route à l'ennemi, avec les fusils et les
mitrailleuses.
Le 7, le régiment, en compagnie du 60e, attaque avec un bataillon la
tranchée de Trèves ; il fait des prisonniers.
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