Saint Laurent
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GUICHARD Henri


Ses origines

Henri GUICHARD est né le 29/09/1898 à Chalon sur Saône 10 rue Saint Georges.
Son père Claudius était employé au chemin de fer et avait 28 ans.
Sa mère Marie Joséphine Angèle née GUILLAUME avait 26 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri GUICHARD mesurait 1.61 m; il avait les cheveux blond et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Liste électorale  Saint Laurent 1914

Au moment du conseil de révision Henri GUICHARD exerçait le métier de typographe à Saint Laurent.
Sa mère était décédée.
 

La guerre


Henri GUICHARD est incorporé à compter du 17/04/1917 au 44e RI.
Il passe au 23e RI le 13/02/1918 puis au 158e RI le 14/06/1918.
Il est blessé aux deux jambes (plaies pénétrantes) par éclats d'obus.
Il décède de ses blessures le 14/10/1918 à l'ambulance 10/13 de S P 48 à Bussy le Château.
Il est cité à l'ordre de la division le 27/10/1918 : "Jeune et vaillant soldat; au cours des combats du 26 et 27/09/1918 a fait preuve comme agent de liaison d'un réel mépris du danger et d'un dévouement absolu".
Croix de guerre avec étoile.
Il est inhumé à  la nécropole nationale Jonchery-sur-Suippe (51 - Marne) tombe 932.

Historique du 158e RI

dont extraits :

Du 18 juillet au 5 septembre, période de secteur et d'organisation. Le 5 septembre, relevé et le Régiment s'en va au repos près de Châlons à St-Germain-la-Ville.
Les rôles sont intervertis ; les alliés sont passés à l'offensive et le boche est durement pressé. Chaque jour nous apporte la nouvelle d'une poussée victorieuse. Personne n'est surpris lorsque le 19 septembre nous recevons l'ordre de nous tenir prêts à partir. Nous allons attaquer à notre tour. Le Régiment, encadré à droite par le 44e R. I. et à gauche par les chasseurs de la Division, a pour mission d'enlever les organisations ennemies situées au nord de Perthes sur une profondeur d'environ 9 kilomètres. La progression doit s'effectuer en trois bonds dans l'ordre : 2 e Bataillon (Btn POUPART), 3 e Bataillon (Btn GELOT), 1 er Bataillon (Btn DU COR). Le 25 au soir, les bataillons sont sur leurs bases de départ.
Le 26, après une préparation formidable de 5 heures, l'attaque débouche à 5 heures 25. A 7 heures 30, le Bataillon POUPART atteint ses objectifs. A 8 heures 10, le Bataillon GELOT, renforcé de la Compagnie DELOZIÈRE (compagnie de soutien du Btn POUPART), se porte à l'attaque de la ligne principale de résistance. Complètement découvert sur sa droite et gêné par des tirs de mitrailleuses et d'artillerie de campagne venant de la Butte de Tahure, qui ne sera enlevée que dans l'après-midi, il atteint ses objectifs à 15 heures capturant 450 prisonniers, plusieurs canons et un nombre considérable de mitrailleuses. A 15 heures 15, le Bataillon DU COR effectue son passage de ligne et arrive vers 18 heures à hauteur de la voie ferrée Somme-Py, où il reçut l'ordre de s'organiser.
Le 27 au matin, le même Bataillon, après des combats extrêmement durs, appuyé par une section de chars légers, arrive au Bois du Bouc. Complètement en flèche, il est en butte à de violentes contre-attaques au cours desquelles trouve la mort le Capitaine Adjudant-major TALLOTTE, une superbe figure de soldat, dont tous les anciens du 15-8 garderont pieusement le souvenir.
Le 28, la progression reprend et le Bataillon POUPART porte ses lignes jusqu'à proximité du Fond d'Aure.
Dans la nuit du 28 au 29, le 109 nous traverse et nous passons en seconde ligne.
Encore quelques journées très dures devant Orfeuil au commencement d'octobre et le Régiment relevé se dirige sur Mourmelon, puis sur Tours-sur-Marne, où il va prendre un repos bien mérité.