BARDAY Pierre Marie Eugène
Ses origines
Pierre Marie Eugène BARDAY est né le 17/08/1885 à Sermoyer.
Son père Pierre avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise née LACROIX avait 18 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Marie Eugène BARDAY mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain
et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1896 - Les Maitres -
Recensement Sermoyer 1901 - Les Maitres -
Au moment du conseil de révision Pierre Marie Eugène BARDAY exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 7/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Pierre Marie Eugène BARDAY se marie le 22/03/1911 à Sermoyer avec
Eugénie PERROT demeurant et née à Sermoyer le 8/10/1890 (décédée le
18/04/1977 à Sermoyer).
Le couple a eu 2 enfants :
- Alice Marie Eugénie née au hameau des Maitres le 21/06/1912; décédée le
18/07/1942 à Sermoyer.
- Gaston Eugène né le 20/07/1914 à Sermoyer; marié avec Antoinette CARREL;
décédé le 26/07/1962 à Sermoyer.
Liste électorale Sermoyer 1914.
La guerre
Pierre Marie Eugène BARDAY est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI 24e
compagnie.
Il décède de ses blessures à Mont sur Meurthe (Meurthe et Moselle) le
10/09/1914 à 11 h du matin.
Il est inhumé à la
nécropole nationale Friscati Vitrimont (54 - Meurthe-et-Moselle)
tombe 964.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : Le 5 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET, avec un
groupement de quatre compagnies du 223e (bataillon JUILLET) et de deux
compagnies du 333e , attaque Rehainviller, le bataillon VIDAL tient les
tranchées de Mortagne. L’attaque arrive jusqu’à la Tuilerie, mais ne
peut déboucher en raison des feux d’infanterie très denses partant de la
lisière de Rehainviller.
Les pertes sont sévères, trois officiers tués : commandant JUILLET,
lieutenant BOLTZ, sous-lieutenant LENEVEU et le porte-drapeau
mortellement blessé, lieutenant FUMEY.
Le drapeau reçoit plusieurs éclats d’obus. Plus de deux cents hommes
tués, blessés ou disparus.
Du 6 au 9, le Régiment est en troisième ligne entre Blainville et
Mont-sur-Meurthe.
Le 10 septembre, il est en première ligne et attaque de nouveau la ligne
ennemie, bataillon VIDAL, 5e (à droite), bataillon ASSALET, 6e (à
gauche), à la nuit ; l’attaque arrive au-delà du cimetière de
Rehainviller et s’accroche au terrain. Des tranchées sont construites.
Extrait des pertes du 223e RI |