Sermoyer
(Accueil)
BARDAY DUCHESNE Auguste
BARDAY Maxime
BARDAY Pierre Marie Eugène
BARDAY-DUCHESNE Henri Charles
BERNOLIN Francisque
BERTRAND Charles
BUIRET Auguste
BOMPUGET François
BONY Charles
BORJON Eugène
BOURCET Pierre Marie
BOUTENET Charles
CAISSARD Alfred
CAISSARD Eugène Louis
CARRY Henri Auguste
CARRY Pierre Marie
COLIN Ambroise
COULON Louis
CUGNET Albert
DAUVERGNE Charles
DEROBERT Auguste Anthelme
DESCHASEAUX Jules Joseph
DESGRANGES Auguste
DESGRANGES Joseph Victor
DONGUY Léon François
DONGUY Luc Claude
DONGUY Valentin Maxime
DORIER Clément
DORIER Louis
DOUSSET Claudius Eugène
FERRAND Auguste Octave Adrien
GUILLET Claude Marie Léon
HUMBERT FERRAND François Pierre
HUOT Marcel
HUPONT Lucien
JACQUEROUX Auguste François
JACQUEROUX Hippolyte
LACROIX Jean Pierre
LACROIX JOGONIN Auguste Célestin
LACROIX MARC Henri
LACROIX Marc Paul
LACROIX Marius
LACROIX Maxime
LACROIX Pierre Louis Marie
LACROIX-MARC Gilbert Elie
MARILLER Théophile
MAZOYER Marius
MAZUY Félix Gabriel
MAZUY Marius François
MOUTON Ernest
PICARD Marius
PONT Emile
PONT Gabriel
PONT Maurice
POUTRAIN Pierre Marie
PUGET Charles
ROLLIN Henri
|
BOMPUGET
Jean François
Ses origines
Jean François BOMPUGET est né le 8/11/1895 à Arbigny au domicile de
Philibert TRICAUD au moulin Varef.
Son père Pierre Alexandre avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie Philiberte née TRICAUD avait 21 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean François BOMPUGET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux blond et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1906 - Les Thibauds -
Recensement Sermoyer 1911 - Les Maitres Les Couchoux -
Au moment du conseil de révision Jean François BOMPUGET exerçait le métier
de cultivateur.
La guerre
Jean François BOMPUGET est incorporé à compter du 16/12/1914 au 172e
régiment d'infanterie.
Il passe au 97e RI le 24/05/1915.
Il est tué le 27/06/1917 aux avants postes de l'Epine de Chevregny.
|
Historique du 97e régiment d'infanterie. |
Le Chemin des Dames 1917
Bref séjour qui a laissé cependant un profond souvenir
aux anciens du 97. Cramponnés aux abords d'une arrête sur laquelle court
la fameuse route du Chemin des Dames et qu'occupe solidement
l'adversaire, sans vue devant soi, des pentes fort raides derrière. Les
soldats surveillent l'ennemi devenu très mordant depuis qu'il a brisé
notre attaque. Ils sont au-dessus de Braye en Laonnois.
Le jour, la nuit, le bombardement ne cesse pas : parfois
il redouble de violence, obus, mines écrasent un coin du secteur et,
ahuris dans cette tourmente, les guetteurs voient soudain se dresser,
des ombres ; ce sont les strosstrup. Des cris jaillissent, des coups de
feu résonnent, des grenades éclatent ; l'on parvient à repousser
l'assaillant. Ce sont de rudes soldats que les nôtres !
Le mois de juin se passe ainsi, au mois de juillet le
régiment glisse plus à gauche. Entre le Panthéon et la Royère sur
l'arête au-dessus de Pargny-Filain, l'ennemi s'avance et menace de
rompre complètement notre ligne. Le 97 envoyé en renfort se déploie
devant lui, bouscule les éléments avancés et arrête définitivement
l'adversaire. Tout en maniant le fusil, les hommes reprirent des
pioches, organisèrent la nouvelle position.
Au mois d'août, le 97 se rendaient dans la Haute-Alsace.
Epine de Chevregny : Hauteur du Chemin des Dames située entre
Braye-en-Laonnois et La Royère, au-dessus du tunnel du canal Aisne-Oise.
- D’abord contrôlée par les Allemands, l’Epine (ou bois) de Chevregny
est un lieu âprement disputé à partir d’avril 1917 ; ce point haut est
au cœur de la « bataille des observatoires » pendant l’été, lorsque les
Français renoncent à l’idée d’une offensive victorieuse mais veulent le
contrôle des hauteurs du Chemin des Dames.
|