LACROIX Louis Pierre Marie
Ses origines
Pierre LACROIX est né le 22/11/1879 à Sermoyer.
Son père Jean Louis avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Marguerite née PROST avait 21 ans.
Ses parents se sont mariés le 18/11/1875.
Sa mère décède le 12/12/1887.
Son père s'est remarié le 23/02/1888 à Sermoyer avec
Claudine BORDAT
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre LACROIX mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1896 - Le bourg -
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Césarine BORDAT née le 18/11/1887.
- Marie Philippine née le 16/10/1884 à Sermoyer; mariée à Sermoyer le
15/12/1900 avec Marc François Alphonse LACROIX; décédée le 6/02/1974 à
l'hôpital de Pont de Vaux.
- Maria Hortense née le 18/04/1892 à Sermoyer (fille de Claudine BORDAT);
mariée à Sermoyer le 16/08/1912 avec Auguste
Célestin LACROIX JOGONIN; décédée le 16/12/1892 à Chalon.
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Joseph Albert né le 7/06/1895.
Au moment du conseil de révision Pierre LACROIX exerçait le métier de
cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 22 (séance des soutiens de famille
du 16/06/1900).
Il est incorporé au 3e bataillon de chasseurs à pied le 14/11/1900.
Il est libéré le 25/09/1901.
Pierre LACROIX se marie le 12/11/1904 à Sermoyer avec Marie Louise
GUILLET demeurant à Bourg et née à Saint Trivier de Courtes le
23/02/1882 (décédée le 5/12/1966 à Macon).
Le couple a du vivre à Uchizy (Saône et Loire).
Le décès de Pierre LACROIX a été transcrit le 15/12/1918 sur les
registres de cette commune.
Son nom figure sur une plaque commémorative.
La guerre
Pierre LACROIX est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie le 3/08/1914.
Il passe au 348e RI le 12/08/1916.
Il passe au 99e RI le 12/05/1918.
Il est tué le 9/06/1918 à Vrigny (Marne).
Il est inhumé à la
nécropole nationale La Croix-Ferlin à Bligny (51 -
Marne) tombe 188
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Historique du 99e RI |
dont extraits : Le 1er juin. à 19 heures 45, un marmitage
renforcé de torpilles s'acharne surtout sur la côte 240. Le boche
bouscule notre première ligne, prend pied sur le plateau, pénètre
jusqu'aux sections de réserve. Dans ces conjonctures tragiques, le
Capitaine Coste commandant le 3e bataillon, ses officiers et gradés
payant de leur personne, donnant l'exemple vivant du sang-froid,
rallient les hommes égaillés mais dociles. Sous le feu des mitrailleuses
qui balayent le plateau, la contre-attaque se développe, farouche, au
fusil, à la baïonnette, corps à corps, sans merci et sans quartier, où
le boche est vaincu. Pas de prisonniers valides, des cadavres ennemis
jalonnent le terrain de combat. Le reste des assaillants dévale les
pentes du nord. Des prisonniers blessés et des mitrailleuses sont
capturées, la position rétablie dans son intégrité mais au prix des plus
grands sacrifices. la côte 240, pilier
de la défense de Reims, était encore à nous.
Les journées des 6 et 9 juin seront encore marquées par
de violentes attaques ennemies pour essayer de nous enlever la côte 240.
C'est, grâce à la résistance acharnée du 1er Bataillon, sous le
commandement du Capitaine Piastri, que le 43e Colonial, en liaison avec
la r° Cie de ce bataillon, a pu contre-attaquer et reprendre la cote 240, qu'il
venait de perdre une heure avant.
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