Saint Julien sur Veyle
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CHALEARD François


Ses origines

François CHALEARD est né le 23/11/1897 au domicile de son grand père Jean PETIT au hameau des Chandelières à Neuville les Dames.
Sa mère Marie PETIT avait 19 ans.
Il a pris le nom de CHALEARD lors du mariage de sa mère avec Marie François Célestin CHALEARD (voir page web précédente) le 30/11/1898 à Neuville les Dames.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François CHALEARD mesurait 1..57 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - Les Sablières -

 - Antoinette née le 8/05/1901 à Saint Julien sur Veyle au hameau de Metz; mariée à Saint Julien sur Veyle le 22/04/1941 avec Julien Alexandre MICHAUD; décédée le 30/11/1987 à Pont de Veyle.
 - Jeanne Philiberte née à Saint Julien sur Veyle au hameau de la Mare le 26/07/1907; mariée à Saint Julien sur Veyle le 26/11/1927 avec Simon PERRON.
 - Philomène Laurence née à Saint Julien sur Veyle au hameau de la Mare le 16/07/1909; mariée le 18/09/1933 à Saint Julien sur Veyle avec Laurent Frédéric GUERIN.
 - Urbaine Alice née à Saint Julien sur Veyle au hameau de la Mare le 22/04/1912; décédée le 21/07/1912.



Recensement Saint Julien sur Veyle 1911 - La Mare -

Au moment du conseil de révision François CHALEARD exerçait le métier de maréchal ferrant à Vonnas.

La guerre

François CHALEARD est incorporé le 8/01/1916 au 14e régiment de chasseurs.
Il passe au 3e régiment de chasseurs d'Afrique le 26/01/1917
Il passe au 23e RI le 27/07/1917.
Il est intoxiqué par gaz ypérite le 16/05/1918 au Mont Kemmel.

Extrait historique du 23e RI : Le 15 mai, il relevait dans le sous-secteur du Mont Vidaigne, le 96e RI. épuisé par plusieurs journées d'une lutte opiniâtre et meurtrière, au cours de laquelle les Allemands avaient réussi à s'emparer du mont Kemmel.
Le Régiment s'installe avec, difficulté sur les positions occupées, en fin de combat, par le 96e au mont Rouge et au mont Vidaigne (2 kilomètres au sud de Westoutre) ; il a pour mission de tenir à tout prix les hauteurs convoitées par les Allemands, hauteurs qui, dans cette basse plaine (les Flandres) constituent d'excellents observatoires et, en outre, la dernière position de valeur à laquelle puisse s'accrocher la défense pour protéger la riche région de Cassel et l'important nœud de voies ferrées d'Hazebrouck.
Les Allemands connaissent bien la valeur topographique de ces positions ; aussi leur effort y est-i1 porté à son paroxysme. Sachant que les Français ne peuvent reculer et abandonner, même momentanément, les hauteurs, ils arrosent celles-ci nuit et jour d'obus à ypérite qui ont créé, particulièrement sur le mont Vidaigne et le mont Rouge., ainsi que dans le coin qui les sépare, une atmosphère empoisonnée, savamment entretenue, qui détruit les poumons, arrache la peau et brûle les yeux à travers masques et vêtements.
On tient cependant, sans céder un pouce de terrain, mais les pertes sont cruelles et, dès le 19 mai, après quatre jours de secteur, le Régiment a, déjà perdu 7 tués, 31 blessés et 559 intoxiqués graves (dont 11 officiers).


Il revient "aux armées" le 1/09/1918.
Il décède de maladie le 28/09/1918 à l'hôpital temporaire n° 15 de Bourges.

Historique du 23e RI


Extrait des pertes du 23e RI