Saint Julien sur Veyle
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BATAILLARD François
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MARTIN Claude Antoine J M
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MOUROUX Auguste Claude
PERRET Claude
PETITJEAN François André





 

 

DESPLANCHES Denis Alfred


Ses origines

Denis Alfred DESPLANCHE est né à Dommartin au bourg le 20/08/1891.
Son père Claude Jean Marie avait 33 ans et était voiturier.
Sa mère Marie Louise Elina née BESSONNAS avait 23 ans.
Ses parents se sont mariés le 14/10/1886 à Dommartin.
L'orthographe de son nom est différente suivant les cas.


Monument aux morts de Saint Jullien sur Veyle


Fiche matricule

Etat civil Dommartin 1892
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Denis Alfred DESPLANCHE mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron clair.
Au niveau instruction générale il est classé 1 : sait lire.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Dommartin 1896 - Le bourg -


Recensement Saint Didier d'Aussiat 1901 - La Reveyriat -


Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - La Mitaine -

 - Marie Joséphine Eléonore née à Saint Didier d'Aussiat au hameau La Reveyriat le 2/08/1902; décédée le 15/07/1988 à Pont de Veyle.


Recensement Saint Julien sur Veyle 1911 - La Sablière -

Au moment du conseil de révision Denis Alfred DESPLANCHE exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 60e RI le 9/10/1912.


Liste électorale Saint Julien sur Veyle 1914.

La guerre

Denis Alfred DESPLANCHE est tué le 26/09/1915 à Jonchery.
Il faisait partie de la 2e compagnie.

Historique du 60e RI

Dont extraits :
Nous arrivâmes le 21 août. Le secteur était assez calme. Il n'y avait de ruines que celles accumulées par les batailles de 1914 et du début de 1915. Quand, chaque jour, nous allions au travail nos yeux voyaient s'étaler au premier plan les villages de Jonchery-sur-Suippes et de Saint-Hilaire-le-Grand....
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La progression du 26 septembre.
Pendant la nuit, très pluvieuse, le régiment n'est pas resté inactif. Les 1ère et 2e compagnies, mises à la disposition du commandant PEYROTTE, progressent, homme par homme, dans l’ouvrage 153. Le sous-lieutenant DROGREY se distingue entre tous par son allant et son énergie et il contribue pour une, grande part à l'enlèvement de la position. La 3e et la 4e arrivent elles aussi avec le capitaine DUFFET. La 3e encercle complètement le saillant C, devant lequel le 44e est encore arrêté, et, son œuvre terminée, rejoint le régiment. Celui-ci, averti par ses patrouilles que l'ennemi battait en retraite, était parti vers 7 heures. La 1 ère compagnie, sous-lieutenant DROGREY, marche en tête; elle traverse la troisième tranchée et les réseaux qui ont peu souffert du bombardement; elle s'en va par les bois 168, 167, 171 et la cote 139 jusqu'à la crête au sud du bois Chevron. Le régiment suit et, chemin, faisant, s'empare de batteries lourdes, défendues seulement par de faibles contingents d'arrière- garde. Arrivé devant la dernière ligne allemande, il envoie des reconnaissances qui constatent que la position est fortement occupée. Notre, artillerie se porte en avant pour rendre la ligne intenable avant que l'ennemi ait pu renforcer ses organisations déjà très fortes.
A 14h 30, le colonel reçoit l'ordre d'attaquer la tranchée du bois Chevron, à partir du point 1200. Partout la tranchée est à contre-pente et protégée par un réseau de fil de fer gros comme le petit doigt et large d'au moins 15 mètres; elle est très fortement occupée d'ailleurs. L'artillerie commence sa préparation, mais ses obus à trajectoire trop tendue n'atteignent ni la tranchée ni les réseaux. A l'heure fixée, nos fantassins s'élancent à la suite du capitaine DUFFET. Le reste du régiment suit le 1er bataillon avec le colonel et le drapeau. Dès que les hommes débouchent des bois 3 et 4, ils sont reçus par un tir de barrage extrêmement violent qui atteint surtout les derniers échelons. Le capitaine MAGNIN est tué. Le capitaine adjoint au colonel est blessé. La première ligne progresse au-delà du bois Allongé jusqu'aux réseaux où elle est mitraillée à outrance et perd beaucoup de monde. Quelques hommes munis de cisailles tentent de couper les fils de fer. Tous sont tués ou blessés. Des patrouilles explorent en rampant le réseau afin de découvrir quelque part une brèche. C'est en vain. Il faut une fois de plus s'arrêter et se retrancher sur place. Le régiment ne compte plus que 800 fusils. La nuit trouve le régiment dans cette situation. Des patrouilles s'efforcent d'assurer la liaison à droite et à gauche. Malgré tous les efforts, elle ne peut s'effectuer. Il y a donc eu repli à droite et à gauche. Pour ne pas rester en flèche, le colonel décide que le régiment ira prendre position à quelques centaines de mètres en arrière. L'on rassemble les morts et l'on effectue le repli prescrit en bon ordre, sous la protection du 1er bataillon dont une patrouille, conduite par l’adjudant CHATELAIN de la 4e, reconnaît les bois situés immédiatement en avant de la tranchée allemande. Elle y constate la présence partout de l'ennemi en force.