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DUMAS Pierre
Ses origines
Pierre DUMAS est né le 5/11/1879 à Chatillon sur Chalaronne.
Son père
Benoit avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère
Benoite née BELLEVRAT MOIROUX avait 24 ans.
Ses parents se sont mariés à Chatillon sur Chalaronne le 17/11/1873.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre DUMAS mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain clair et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sulignat 1891 - Le bourg -
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Claudine née à Chatillon sur Chalaronne le 24/12/1873
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François 1878 - 1940.
- Jean Claude né à Chatillon sur Chalaronne le 5/08/1881.
Au moment du conseil de révision Pierre DUMAS exerçait le métier de
cultivateur à Sulignat.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère au service".
Il est incorporé au 23e RI le 6/11/1900.
Il est libéré le 21/09/1901.
Pierre DUMAS se marie à Sulignat le 13/11/1903 avec Marie SAINT
ROMAIN demeurant à Sulignat et née à Saint Julien sur Veyle le
22/12/1880 (décédée à Sulignat le 22/02/1962).
Recensement Sulignat 1906 - Grand Guillaume -
Il s'installe à Saint Julien sur Veyle en 1908.
Recensement Saint Julien sur Veyle 1911 - Les Roussettes -
- Jean François né le 22/08/1904 à Sulignat; marié le 21/04/1928 à Macon
avec Flavie Marguerite OBIN; décédé le 22/11/1979 à Annecy.
- Marie née le 21/10/1906 à Sulignat; mariée à Bourg en Bresse le
25/01/1929 avec Julien Antoine CORDENOD; décédée le 15/01/1959 à Annecy.
- Joseph Alexandre né à Saint Julien sur Veyle le 9/05/1909; marié à
Annecy le 17/08/1950 avec Alphonsine Gabrielle DARROY.
Liste électorale Saint Julien sur Veyle 1914.
La guerre
Pierre DUMAS est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie.
Il passe au 226e RI le 23/02/1918.
Il décède blessures de guerre le 23/10/1918 à l'ambulance 1/72 secteur
postal 175 - Roulers en Belgique).
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Historique du 226e RI |
Relevée le 13 septembre la division se rendit en Belgique et le 14
octobre s'intercalait au milieu des éléments belges face au plateau de
Hoogle-de-Gits. Ce matin-là le 226e attaquait les Bavarois de concert
avec une compagnie de chars d'assaut franchissait brillamment sous le
barrage la ligne des fortins et en moins d'une heure avait atteint ses
premiers objectifs Haagebrock et Géite-Saint-Joseph. La progression
reprenait aussitôt et à 11 heures le second objectif la route de Gits à
Cortemarck tombait à son tour non sans difficultés car l'ennemi refoulé
demeurait menaçant.
Le 15 et le 16 les attaques reprirent contre un adversaire qui jouait
son va-tout sentant la chance tourner ; le régiment fut ensuite relevé
après avoir en trois jours fait 600 prisonniers et progressé de 13
kilomètres à travers une position organisée de longue date pourvue de
blockhaus et d'abris bétonnés.
Le 31 octobre le 226e fut encore engagé et eut à franchir le canal de
dérivation de la Lys dernière ligne de résistance où depuis une dizaine
de jours l'ennemi enrayait toute pour suite. La tâche était rude et
complexe ; enfin après quelques tentatives infructueuses une section
bientôt suivie d'une autre effectua la traversée sur des sacs Habert.
Gits |
