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GRIOT René


Ses origines


René GRIOT est né le 2/02/1891 à Briançon dans les Hautes Alpes.
Son père Jacques Marie André avait 24 ans et était élève en pharmacie.
Sa mère Adèle Honorine née JOURDAN avait 17 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
René GRIOT avait les cheveux châtain clair et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre


Il a exercé le métier d'employé d'assurances.
Il s'engage volontairement au 8e régiment de hussards le 5/03/1909 pour 5 ans.
Il est réformé le 7/04/1909.
Il est exempté en 1912 pour endocardite chronique.


 

 

La guerre

 

René GRIOT s'engage volontairement pour la durée de la guerre le 30/09/1914 à la mairie de Macon au titre du 158e régiment d'infanterie.
Il disparait le 16/03/1915 au combat de l'éperon de Notre Dame de Lorette.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 1/05/1918.

 
158e régiment d'infanterie

dont détails :
Le Grand Eperon (15 mars). L'Eperon de N.-D. de Lorette est une haute falaise, dernier contrefort des collines de l'Artois, observatoire fameux dont la possession était aussi capitale pour l'ennemi que pour nous.

Le Lt-Colonel MIGNOT, Cdt le 158e reçoit l'ordre, de s'en emparer. Le 15 mars, à 6 heures, le 3e Bataillon (Commandant DUPONT), renforcé de 12 grenadiers volontaires par compagnie, s'élance à l'assaut de la position. Malgré une résistance acharnée, celle-ci est enlevée et rapidement organisée : mais l'artillerie ennemie réagit avec une violence extrême Le Commandant DUPONT et un grand nombre d'officiers et- de soldats sont tués : pendant 48 heures le bataillon subit sans broncher cette avalanche de fer et résiste à 3 contre-attaques particulièrement violentes.

Après deux jours de combats épuisants, le 3e Btn est relevé par le 2e (commandant PRÉVÔT) : pendant la relève même une 4e attaque, non moins furieuse, se déclenche : la relève s'effectue dans un ordre parfait : l'attaque est arrêtée net.
Pendant 60 heures, le bombardement continue de plus en plus intense : 4 nouvelles attaques sont enrayées par le Bataillon Prévôt, qui fait preuve d'une endurance et d'un acharnement extraordinaire.
Enfin le 20 mars, le Régiment est relevé sur les positions conquises et maintenues.