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BREYTON Pierre
Ses origines
Pierre BREYTON est né le 3/08/1886 à Trévoux.
Sa mère Jeanne MOREL avait 20 ans et était couturière.
Il a pris le nom de BREYTON lors du mariage de Jean Baptiste BREYTON et
de Jeanne Antoinette MOREL le 11/09/1895 à Trévoux.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre BREYTON mesurait 1.55 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris.
Sa vie avant la guerre
Recensement Trévoux 1896 - Rue du Port -
Recensement Trévoux 1901 - Rue du Port -
Recensement Trévoux 1906 - Rue de l'Herberie -
Au moment du conseil de révision Pierre BREYTON exerçait le métier de
lapidaire.
Il est ajourné en 1907 pour poids et périmètre insuffisants.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 22/03/1907 à Lyon 6e au titre du
99e RI.
Il est libéré le 22/03/1910.
Pierre BREYTON se marie à Trévoux le 27/07/1910 avec Léontine Henriette
MAGNIN demeurant à Trévoux et née à Lyon 4e le 27/06/1889.
Recensement Trévoux 1911 - Rue de l'Herberie -
Le couple a eu 2 enfants :
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Jean né le 7/07/1911 à Trévoux; marié à Trévoux le 24/02/1936 avec
Matilde Georgette MALATIER
- Antoinette Camille née à Trévoux le 21/08/1912; mariée le 7/05/1934 à
Trévoux avec Gabriel Emile CONTAT; remariée à Thonon les bains le
6/04/1948 avec Charles GALTIER; divorcée le 16/10/1980.
Extrait liste électorale Trévoux 1914.
La guerre
Pierre BREYTON est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 45e bataillon de chasseurs le 22/09/1914.
Il est blessé le 12/02/1916 à Fontenoy dans l'Aisne (éclat d'obus radius
droit).
Il est à nouveau blessé le 1/08/1916 au nord d'Estrées (Somme) par éclat
d'obus avec plaie pénétrante abdomen.
Il décède le 3/08/1916 à l'hôpital 13 à Marcelcave (Somme).
Il est inhumé à la
Nécropole nationale Les Buttes à Marcelcave (Somme) : Tombe 904.
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Historique du 45e BCP |
Dont extraits : Dès le 1er Juillet, nous sommes alertés, prêts à
relever les troupes en ligne. Les échos de la bataille nous remplissent
d'enthousiasme. Les convois de prisonniers sont les preuves de notre
succès. Quand donc serons-nous de la fête.
Enfin, nous nous rapprochons, le 12 Juillet nous sommes dans la région
Chuignes et Chuignolles.
On entre dans la bataille par Cappy et le ravin de Fay.
Là sont les anciennes lignes brillamment enlevées le ier Juillet. A
gauche, la sucrerie de Dompierre avec son calvaire pittoresque.
Dompierre sur les ruines duquel les obus s'acharnent tandis que déjà la
végétation s'efforce de les recouvrir. Les arbres déchiquetés et noircis
par la poudre, ont des pousses vertes.
Près de Fay des entonnoirs de mines sont des témoins de cette guerre
d'un genre spécial qui fut menée dans cette région.
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