Trévoux
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FOUET Louis


Ses origines

Louis FOUET est né le 15/09/1889 à Quimper.
Son père se prénommait Louis Auguste.
Sa mère Pauline Emilie était née VEUILLET.
Son père a été capitaine au 23e RI.
Ses parents se sont mariés à Bourg le 16/12/1881.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis FOUET mesurait 1.72 m; il avait les cheveux et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Bourg en Bresse 1901 - Faubourg du Mail -


Recensement Bourg en Bresse 1906 - Faubourg du Mail -


Au moment du conseil de révision Louis FOUET était étudiant à Perpignan.
Son père était décédé.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 4/10/1907 à la mairie de Bourg au titre du 53e RI.
Il est nommé caporal le 10/04/1908 et sergent le 13/11/1909.
Il est libéré le 4/10/1910; il se retire à Bourg en Bresse.
Il est gérant de la banque RIVE** à Trévoux en juillet 1913.

**En 1849, André Rive créé une banque à Belley. De 1883 à 1914, neuf agences sont créées dans l’Ain. En 1903, le siège social est transféré à Bourg-en-Bresse. À partir de 1919 elle s’appelle Banque Tendret, Rive et Cie. En 1953 elle devient B.R.A. (Banque Régionale de l’Ain).

 

La guerre

Louis FOUET est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est nommé adjudant le 15/09/1914.
Il est promu sous lieutenant le 22/01/1915 puis lieutenant de réserve à titre temporaire le 19/08/1915.
Louis FOUET est cité à l'ordre de l'armée le 21/07/1915 : "A fait preuve d'un courage et d'un entrain remarquable au cours d'un combat de nuit et pendant toute la journée suivante passée dans des retranchements improvisés à moins de 200 m des tranchées ennemies solidement organisées sous un feu continuel d'infanterie et d'artillerie; déjà blessé le 5 septembre et cité à l'ordre de la division."
Il passe au 33e RI le 9/04/1916.
Il est promu lieutenant le 16/07/1916.
Il est tué le 15/09/1916 à Combles le Priez.
Il est inhumé à 200 m du cimetière de Maurepas.
Il est cité à l'ordre du corps d'armée le 27/09/1916 : "Officier remarquable et d'une bravoure à toute épreuve; tombé glorieusement lorsque par son exemple il encourageait sa compagnie à tenir une position des plus exposées."
Croix de guerre avec palme.
 

Historique du 33e RI

dont extraits :
Après être resté deux semaines à l'instruction aux environs d'Amiens, Pont-de-Metz, Salouël, Chipilly, le 33e , sous les ordres de son nouveau chef, le lieutenant-colonel PARTIOT, est prêt pour de nouveaux combats. Une grande offensive de l'armée française vient d'être déclenchée, elle a été précédée d'une préparation d'artillerie jusque-là inconnue. Anglais et Français, confiants en leurs chefs, rivalisent d'entrain et de courage. C'est plein d'ardeur, de gaieté, que, le 5 septembre, le 33e s'élance à l'assaut des positions ennemies. L'objectif est constitué par la ligne Combles-ferme du Priez. Le 2e bataillon, sous les ordres du commandant DUCAMP, est le premier à l'honneur ; mais un tir de barrage d'artillerie ennemie l'accueille dès la tranchée de départ, empêchant toute progression. Il est dix-huit heures, la nuit commence à venir, en même temps qu'une pluie diluvienne détrempe le sol. Mais ces circonstances sont propices aux effets de surprise. Un ordre bref (vingt heures) et le mouvement se déclenche à une allure vive. Quelques postes avancés ennemis sont cueillis sans avoir pu tirer un coup de feu, et, bientôt, c'est la ligne tout entière qui tombe entre nos mains. La baïonnette, en la circonstance, s'est montrée souveraine et les nombreux cadavres allemands restés sur le terrain ont démontré, par la suite, l'ardeur avec laquelle le combat a été mené. Sans perdre un instant, les positions conquises sont organisées et le 6 septembre, à l'aube, le 2e bataillon est installé sur une ligne puissante, solidement étayée par des mitrailleuses. Le 3e bataillon, à son tour, est engagé. Sa progression est difficile et de très grosses pertes l'obligent à s'arrêter devant la corne nord du bois d'Anderlu. Le 7 septembre, nous avons à repousser une contre-attaque ennemie, forte d'environ deux compagnies. Prise sous le feu de nos armes automatiques, elle est dispersée avant d'avoir atteint nos lignes. Dans la nuit du 10 au 11 septembre, le régiment est relevé par le 8e R. I. Le 13 septembre, la 4e brigade, formée provisoirement par le 33e R. I. et le 8e R. I., sous les ordres du colonel de CORN, reprend à nouveau sa place dans la bataille. Les 1 er et 3e bataillons du 33e , après une lutte ardente, s'emparent des tranchées de l'« Hôpital », du « Trentin », et poussent jusqu'à 300 mètres au sud de la ferme Le Priez. Le 14, la 2e compagnie, sous les ordres du capitaine DOLON, enlève, dans un élan splendide, la ferme Le Priez. Le 3e bataillon, en liaison avec les zouaves, s'empare de la route Rancourt-Le-Priez et s'y installe.
Le 15, la 6e compagnie, sous l'énergique impulsion de son chef, le capitaine DEMIAUTTE, se porte en avant et gagne quelques centaines de mètres.
La journée du 18 est marquée par un redressement de la ligne, redressement qui permet à la 6e compagnie de gagner de nouveau du terrain et de faire reculer les Boches dans la tranchée de Trieste.


Extrait des pertes du régiment.