Trévoux
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LOUP Jean


Ses origines


Jean LOUP est né à Saint Jean de Thurigneux le 20/01/1884.
Son père Louis avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite née RADISSON avait 30 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean LOUP mesurait 1.71 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Rancé 1896 - Le bourg -(Jean et son frère Louis devaient être placés, à priori pas à Rancé).

 - Louis né à Saint Jean de Thurigneux le 18/11/1882; marié à Montanay le 13/11/1908 avec Marie Antoinette CHATANAY; décédé à Lyon 5e le 5/02/1957.
 - Marie née à Reyrieux le 12/05/1886; mariée à Rancé le 21/08/1909 avec Félix LAURENCIN; décédée à Fareins le 4/12/1969.
 - Marguerite née à Reyrieux le 13/10/1887; mariée à Rancé le 30/11/1912 avec Jean LARGE; décédée à Trévoux le 25/02/1970.
 - Claude né à Reyrieux le 16/02/1891; décédé à Trévoux le 7/02/1958.


Au moment du conseil de révision Jean LOUP exerçait le métier de cultivateur à Montluel.
Ses parents résidaient à Rancé.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère au service".
Il est incorporé le 8/10/1905 au 23e RI.
Il est libéré le 28/09/1906.

Jean LOUP se marie à Sainte Olive le 18/11/1908 avec Marguerite BELAY née à Sainte Olive le 1/05/1888.
En 1910 il est à Saint Didier de Formans puis à compter de 1913 à Trévoux où il exerce le métier de lapidaire.


Recensement Saint Didier de Formans 1911 - Les Bruyères -

 - Marie née à Rancé le 21/10/1909.


Liste électorale Trévoux 1914.

Marguerite BELAY décède à l'hôpital de Trévoux le 16/02/1921.


Recensement Trévoux 1921 - Rue des lapins -  (probabilité qu'il s'agisse de la fille de Jean LOUP).

 

La guerre

Jean LOUP est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé aux combats de Gerbéviller le 28/08/1914.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il disparait le 25/10/1916 à Vaux Chapitre.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 22/03/1921.

Historique du 230e RI

dont extraits : L'heure H est fixée pour le 24 à 11 heures 40. Le jour se lève dans un brouillard épais, à 11 heures 40 il n'est pas encore dissipé et nos vagues d'assaut sortent de la tranchée sans être aperçues de l'ennemi. C'était à la fois une chance et un risque. Une chance, car elles allaient certainement échapper au barrage ennemi ; un risque, car la direction devenait périlleuse et des erreurs pouvaient se produire qui auraient été dangereuses pour le succès de l'opération. Heureusement, la minutieuse préparation nous évita ces avatars et en moins de dix minutes nos troues sautent dans la première position ennemie, capturent toute la garnison et s'installent en vue de leur deuxième objectif. Quelques heures après, arrive la grande nouvelle : Douaumont est pris, la batterie de Damloup est prise, ordre est donné de poursuivre immédiatement l'avance. Mais pour nous la lutte allait devenir singulièrement plus âpre. Il est concevable que, les deux grandes vedettes de ce scénario étant Douaumont et Vaux, la plus grosse quantité des moyens avait été accumulée sur ces deux points ; entre les deux forts et particulièrement en avant du bois Fumin régnait un grand nombre d'îlots de résistance, perdus au milieu d'un dédale de tranchées et de boyaux. Une préparation d'artillerie moins minutieuse avait laissé subsister la majeure partie de ces organisations et leurs défenseurs se révèlent, dès notre deuxième bond, opiniâtres dans leur action. Dès le début de leur progression, les deux bataillons sont sous le feu des mitrailleuses ; de plus l'artillerie ennemie commence à s'orienter et arrose les positions que nous venons de conquérir : les pertes commencent à devenir sérieuses. Le 25, au matin, trouve nos gens accrochés par petites fractions aux nids de résistance qu'il faut réduire. On progresse lentement ; une de nos patrouilles, habilement dirigée par un officier, réussit un coup d'audace aux abords de l'étang de Vaux où elle capture d'un seul coup quatre-vingt-deux prisonniers. Mais il devient évident que le fantassin seul n'arrivera pas à réduire le système de défense ennemi, sans une nouvelle préparation d'artillerie. Cette préparation est demandée, notamment sur le boyau d'Altenkirchen que les renseignements signalaient comme une ébauche inachevée et qui se révèle comme une organisation puissante, garnie de mitrailleuses. A droite, après de longs tâtonnements, la liaison finit par s'établir avec le 333e régiment d'infanterie qui rencontre dans sa progression les mêmes difficultés et s'arrête aux premières défenses du fort de Vaux. Dans ces conditions, le IVe bataillon est remis à la disposition du lieutenant-colonel et son effectif est réparti entre les deux bataillons en ligne. Le 26, au matin, une courte alerte fait craindre une contre-attaque ennemie débouchant du ravin des Fontaines.