Villeneuve
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FAYE Jean Louis


Ses origines


Jean Louis FAYE est né le 12/10/1883 à Cesseins.
Son père Joseph avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née GRENIER avait 32 ans.


Cimetière de Villeneuve Carré 3 tombe 61

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis FAYE mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Cesseins 1886 - Mont plaisir -

Son frère Jacques né le 7/03/1872 à Saint Trivier sur Moignans; se retire à Jassans après guerre.
Son frère Benoit né le 12/08/1879 à Cesseins; se retire à Cesseins après guerre.



Recensement Fareins 1901 - Le Bicheron - (Jean Louis FAYE est domestique chez BERNARD domaine des Mouilles.

Au moment du conseil de révision Jean Louis FAYE exerçait le métier de cultivateur à Fareins.
Ses parents résidaient à Saint Trivier sur Moignans.
Il est ajourné en 1904 puis 1905 pour faiblesse.
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1906.
Il est réformé temporairement le 8/12/1906 par la commission de Belfort pour hypertrophie du coeur et palpitations.
Il s'installe à Villeneuve.
En 1907 il est à Fareins au hameau des Mouilles.
Il passe dans la réserve de l'armée active le 1/10/1907.
En 1909 il est à Jassans Riottier.
Il s'installe à Villeneuve au hameau de Buchaille en 1910.


Recensement Villeneuve 1911 - Agnereins -

Jean Louis FAYE se marie le 24/11/1911 à Saint Trivier sur Moignans avec Anne Marie MAIGRET demeurant et née à Saint Trivier sur Moignans le 18/01/1893 (elle s'est remariée à Villeneuve le 22/03/1919 avec Benoit JOLY.


Liste électorale Villeneuve 1914.


Recensement Villeneuve 1921 - Chanteins -

 - Marie Louise née à Villeneuve le 8/12/1913.

La guerre

Jean Louis FAYE est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 5/09/1914 à Rehainviller : blessure coté droit par éclat d'obus.
Il est tué le 23/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.

Historique du 223e RI

dont extraits : L'ennemi reconquiert, en quelques instants, le terrain qu'il avait perdu la veille ; son avance est heureusement enrayée par une fraction de la 2e compagnie du 23e qui gagne, au plus fort de l'action et malgré de Lourdes pertes, le sommet de l’Hartmannswillerkopf, puis par deux compagnies du 3e bataillon qui sont dirigées vers le même point à partir de 16 heures.
Dans la soirée du 22, une nouvelle attaque est décidée pour la journée du lendemain, par le général de division.
Cette attaque doit être exécutée par le 2e bataillon (Commandant Cret), dans le but de reporter notre ligne jusqu'à la Roche-Hellé. La mise en place des unités d'attaque s'éffectue au milieu d'une terrible tempête de neige, et sous un violent bombardement qui nous cause quelques pertes sévères (dans la tranchée dite des Pierres, le sous-lieutenant Ecuer et 28 hommes de la 12e compagnie sont tués par le même obus). Dans l'après-midi, la tempête redouble de rage ; il devient bientôt évident que toute préparation d'artillerie sera rendue impossible par l'insuffisance de visibilité des objectifs. Contre-ordre est alors donné par le général de division : Les 1er et 2e bataillons restent en première ligne; le 3e bataillon, qui s'était formé en soutien des deux premiers, se réinstalle dans les camps.
A partir du 23 décembre, l'initiative des opérations nous échappe définitivement et il ne sera plus, désormais, question que d'enrayer les nouvelles tentatives de l'ennemi, qui, de son côté, va s'efforcer, mais en vain, de compléter son succès du 21 et de s'emparer de tout le massif de l'Hartmannswillerkopf.


Extrait des pertes du 23e RI