Villeneuve
(Accueil)

BAILLET Victor Maurice
BRUN Jean
DUPLESSIS J L Benoit
DUPONT Jean
FARINET Joanny
FAYE Jean
FRAY Jean François
GALLET Claude
GEOFFRAY Pierre
GUILLON Pierre
KAUFMANN Emilien Elie
LAMARCHE Louis
LAPIERRE Antoine
MAZUY Benoit
MELINAND Antoine
MELINAND Benoit
MICHEL Joseph
PARRON Claude
PEILLIN Jean
PERRET Claude
PETIT Claude
PREMILLIEUX Claude
RAMUET Benoit
RAMUET François
RECONDU Aimé
RIOUFRAY Pierre
RUY Antoine
SAINT-CYR Isaac
SANDRON Benoit
SEVE Claude
STIVAL Benoit



 

 

LAPIERRE Antoine


Ses origines

Antoine LAPIERRE est né le 27/02/1896 à Villeneuve.
Son père Claude avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Elisabeth née DESCOLLONGES avait 33 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine LAPIERRE mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Villeneuve 1901 - Le village -

 - Eugénie née à Villeneuve le 18/04/1900; mariée à Villeneuve le 26/08/1924 avec Jean Louis AUDIN.
 - Jean Claude né à Villeneuve le 10/07/1890; marié à Jassans le 20/09/1919 avec Marie BOUJARD; décédé à Seillans (Var) le 12/07/1967.


Recensement Fareins 1906 - Hameau de Bergnaud -


Recensement Fareins 1911 - Hameau de Bergnaud - (Son père est décédé le 21/01/1908 à Fareins)


Au moment du conseil de révision Antoine LAPIERRE exerçait le métier de cultivateur à Villeneuve.
Sa mère vivait également à Villeneuve.
 

La guerre

Antoine LAPIERRE est incorporé le 9/04/1915 au 35e RI.
Il passe au 42e RI le 6/12/1915 puis au 35e RI le 9/04/1916.
Il est tué le 13/09/1916 à Bouchavesnes.
En septembre 1916 il est cité à l'ordre de la brigade : "Agent de liaison a assuré dans des circonstances difficiles la transmission des ordres en traversant un long espace battu par les feux des mitrailleuses et aux vues de l'ennemi".
Croix de guerre étoile de bronze.

Historique du 35e RI

Dont extraits : Au milieu de Juillet nous sommes relevés et débarqués près d'Amiens pour l'offensive de la Somme.
Petit à petit nous nous acheminons au bruit du canon dans la direction de Suzanne ; à notre tour, nous connaissons le Moulin de Fargny, Curlu, le « Chapeau de Gendarme » pour entrer enfin dans le secteur entre Maurepas et Cléry.
Le 16 Août, le régiment exécute une attaque magnifique, enlève les fortins de la tranchée de Celles et va jusqu'auprès de la route de Cléry, Maurepas. L'affaire est chaude, l' ennemi se défend rageusement : la garde prussienne qui, là encore est en contact avec le 35e, éprouve des pertes considérables.
Le 19 Août nouvelle attaque de notre part ; nouveau recul de l' adversaire. A ce moment le régiment, affaibli par le combat est retiré et envoyé à Cachy, où des renforts viennent lui infuser un sang nouveau. Bientôt on remonte prendre le contact.
Et ce sont les journées des 12 et 13 Septembre où les Allemands abandonnent Bouchavesnes et où nous nous installons à la ferme du Bois Labbé. Pendant une semaine, sous les plus violentes rafales d'artillerie, sans trêve, ni repos, le 35e garde le terrain conquis qui n'est plus qu'un champ d'entonnoirs. Après sa relève, il va pendant quelques jours se reposer et se reconstituer aux environs de Chalons. 




Extrait des pertes du régiment.