LAPIERRE Antoine
Ses origines
Antoine LAPIERRE est né le 27/02/1896 à Villeneuve.
Son père Claude avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Elisabeth née DESCOLLONGES avait 33 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine LAPIERRE mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Villeneuve 1901 - Le village -
- Eugénie née à Villeneuve le 18/04/1900; mariée à Villeneuve le
26/08/1924 avec Jean Louis AUDIN.
- Jean Claude né à Villeneuve le 10/07/1890; marié à Jassans le 20/09/1919
avec Marie BOUJARD; décédé à Seillans (Var) le 12/07/1967.
Recensement Fareins 1906 - Hameau de Bergnaud -
Recensement Fareins 1911 - Hameau de Bergnaud - (Son père est décédé le
21/01/1908 à Fareins)
Au moment du conseil de révision Antoine LAPIERRE exerçait le métier de
cultivateur à Villeneuve.
Sa mère vivait également à Villeneuve.
La guerre
Antoine LAPIERRE est incorporé le 9/04/1915 au 35e RI.
Il passe au 42e RI le 6/12/1915 puis au 35e RI le 9/04/1916.
Il est tué le 13/09/1916 à Bouchavesnes.
En septembre 1916 il est cité à l'ordre de la brigade : "Agent de
liaison a assuré dans des circonstances difficiles la transmission des
ordres en traversant un long espace battu par les feux des mitrailleuses
et aux vues de l'ennemi".
Croix de guerre étoile de bronze.
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Historique du 35e RI |
Dont extraits : Au milieu de Juillet nous sommes relevés
et débarqués près d'Amiens pour l'offensive de la Somme.
Petit à petit nous nous acheminons au bruit du canon dans la direction
de Suzanne ; à notre tour, nous connaissons le Moulin de Fargny, Curlu,
le « Chapeau de Gendarme » pour entrer enfin dans le secteur entre
Maurepas et Cléry.
Le 16 Août, le régiment exécute une attaque magnifique, enlève les
fortins de la tranchée de Celles et va jusqu'auprès de la route de
Cléry, Maurepas. L'affaire est chaude, l' ennemi se défend rageusement :
la garde prussienne qui, là encore est en contact avec le 35e, éprouve
des pertes considérables.
Le 19 Août nouvelle attaque de notre part ; nouveau recul de l'
adversaire. A ce moment le régiment, affaibli par le combat est retiré
et envoyé à Cachy, où des renforts viennent lui infuser un sang nouveau.
Bientôt on remonte prendre le contact.
Et ce sont les journées des 12 et 13 Septembre où les Allemands
abandonnent Bouchavesnes
et où nous nous installons à la ferme du Bois Labbé. Pendant une
semaine, sous les plus violentes rafales d'artillerie, sans trêve, ni
repos, le 35e garde le terrain conquis qui n'est plus qu'un champ
d'entonnoirs. Après sa relève, il va pendant quelques jours se reposer
et se reconstituer aux environs de Chalons.
Extrait des pertes du régiment.
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