Villeneuve
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MELINAND Benoit


Ses origines

Benoit MELINAND est né à Villeneuve le 26/12/1892.
Son père Mathieu avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née GIROUD avait 24 ans.
Antoine et Benoit MELINAND étaient frères.


Cimetière de Villeneuve Caaré4 tombe 22

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit MELINAND mesurait 1.73 m; il avait les cheveux blond et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Villeneuve 1896 - Chanteins -


Recensement Villeneuve 1901 - Chanteins -


Recensement Villeneuve 1906 - Agnereins -

e
Recensement Villeneuve 1911 - Agnereins -

 - Marie née le 26/12/1895 à Villeneuve.
 - Mathieu Benoit né le 13/09/1897 à Villeneuve.
 - Antoinette née le 30/09/1899 à Villeneuve.
 - Marius né le 17/09/1910 à Villeneuve; marié le 27/05/1930 à Monthieux avec Louise CRETIN; décédé Les Abrets (Isère) le 7/02/1965.
 - Catherine Antonia née le 25/12/1906 à Villeneuve; mariée le 19/11/1925 à Villeneuve avec Jean Claude CORMORECHE; décédée le 2/02/1974 à Rancé.

Au moment du conseil de révision Benoit MELINAND exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé le 10/10/1913 au 23e RI.



Recensement Villeneuve 1921 - Chanteins -
 

La guerre

Benoit MELINAND disparait le 18/09/1914 au bois d'Ormont (Vosges).
Son décès sera fixé au 16/09/1914 par le tribunal de Trévoux le 22/09/1920.

Historique du 23e RI

dont extraits :
Battu sur 1a Marne, l'ennemi s'est mis en retraite sur le front de Lorraine et la nouvelle en est apportée, le 11 septembre, au Corps, par trois paysans venus de Chipal. La Division; se porte aussitôt en avant à travers les ruines accumulées par la sauvagerie allemande. Encadré à droite par le 133e, à gauche par des unités du 14e C.A, le 23e marche par la Croix-aux-Mines sur Laveline où il s'établit, le 12, en travers de la vallée de la Fave ; il appuie ensuite vers l'ouest et entre à Saint-Dié le 13 à 8 heures du matin. Au cours des journées suivantes, nos forces essaient de poursuivre leur mouvement en avant, mais l'ennemi a fait tête ; il occupe les hauteurs au nord de la Meurthe. Nos efforts vont venir se briser aux lignes fortifiées qu'il y a organisées et sur lesquelles le front se stabilisera pendant plusieurs années.
Pour le 23e, cette période de coûteux efforts s'étend du 14 au 23 septembre ; elle est caractérisée par une offensive pénible et presque journalière pour conquérir la region boisée et difficile de la montagne d'Ormont qui commande les débouchés de Saint-Dié .
Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif d'Ormont ; il atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache mais il ne peut en déboucher en raison d'une intense fusillade de front et de flanc qui cause des pertes sévères au 1er bataillon.
Le 16, l'attaque est reprise par le bois de la Bure, en direction de la ferme La Côme ; la progression est pénible et lente; à droite, le 1er bataillon marche vers le col du Chariot à gauche, le 2e bataillon chemine par le ravin des Gouttes, directement sur la ferme La Côme
Le 17, après une lutte rapprochée livrée dans un terrain très difficile le 1er bataillon prend pied au col du Chariot ; le 18, le 2e bataillon atteint la ferme La Côme. Quant au 3e bataillon, après avoir appuyé dans la journée du 18 les progrès du 2e, il vient bivouaquer derrière le 1er bataillon au col du Chariot.