Villeneuve
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RECONDU Aimé
Ses origines
Aimé RECONDU est né à Chaleins le 9/02/1883.
Il a un frère jumeau André (tué le 30/09/1918 à Grand Hameau dans
la Marne; son nom est gravé sur le monument aux morts de Francheleins).
Son père Jean Claude avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née BREVET avait 21 ans.
Sa mère décède le 16/02/1888 à 26 ans.
Son père se remariera avec Annette DUC.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Aimé RECONDU mesurait 1.59 m; il avait les cheveux brun et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Cesseins 1896 - le Poyat -
- Marie Claudine fille de Anne DUC; née le 21/03/1891 à Cesseins; mariée
le 27/11/1912 à Cesseins avec Benoit CARRE; décédée à Gleizé le
22/09/1987.
Recensement Chaleins 1901 - Le Treive -
Au moment du conseil de révision
Aimé RECONDU exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné un an en 1904 pour faiblesse.
Il bénéficie d'une dispense article 21 : Ainé de jumeaux.
Il est incorporé le 8/10/1905 au 23e RI.
Il est libéré le 18/09/1906.
Aimé RECONDU réside en 1906 à Fareins chez DIOCHON puis en 1910 à
Chaleins.
En 1911 il est à Cesseins au château de Vataneins.
Il s'installe à Villeneuve au hameau d'Ouroux en 1913.
Liste électorale Villeneuve 1914.
La guerre
Aimé RECONDU est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 25/08/1914 au combat de Méhoncourt.
Il est tué le 24/07/1915 au combat de Launois Ban de Sapt.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale La Fontenelle à Ban de Sapt tombe 171.
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Historique du 23e RI |
dont extraits : L'opération du 8 juillet nous avait remis en
possession de la cote 627 ; mais on se rendait compte que, pour
atteindre entièrement le but indiqué plus haut, il était nécessaire de
prononcer une nouvelle attaque portant nos lignes nettement au delà des
dernières pentes de la cote 627, sur lesquelles l'ennemi était encore
accroché.
Tel fut le but de l'opération du 24 juillet, dont l'exécution fut encore
confiée au lieutenant-colonel Sohier, et à laquelle prirent part 7
compagnies du 23e RI. (2e et 3e bataillons) ; Le groupe cycliste de la
6e D. C; 1 compagnie du 133 RI 1 compagnie du 43e RIT.
Le terrain sur lequel allait se dérouler l'action était constitué par
les flancs est et sud-est de la hauteur 627, dénudée dans sa partie
haute que nous occupions, mais partiellement boisée sur les pentes qui
s'abaissent assez brusquement, au nord, vers la route
Moyenmoutiers-Launois, à l'est, sur le village de Launois, au sud, vers
le vallon de Frabois.
Les positions allemandes à enlever étaient établies, autour et en avant
du village de Launois, sur les dernières pentes de la hauteur 627.
Trois groupes d'attaque furent constitués:
A gauche, quatre compagnies du 3° bataillon du 23e R.I., sous le
commandement du chef de bataillon Bonnotte.
Au centre, quatre compagnies du 2e bataillon du 23e et une compagnie du
133e sous le commandement du chef de bataillon Rotilet.
A droite, le groupe cycliste de la 6e D.C. sous les ordres du capitaine
Marmier. Les parallèles de départ étaient établies sur la ligne Crête
627 (bois Martignon, ferme de Fayemont), Battant de Bourras.
Les objectifs finaux à atteindre étaient respectivement les trois
groupes de maisons (nord, central et sud) de l'agglomération de Launois,
transformés par l'ennemi en trios puissants centres de résistance.
La, préparation d'artillerie commence le 24 juillet à 16 heures ; les
Allemands ripostent violemment.
A 18 h.22, soit 8 minutes avant l'heure fixée pour le débouché de
l'attaque, l’ennemi exécute un tir de barrage d'une violence inouïe ;
les obus fusants de 150 tombent comme grêle ; une compagnie du 2e
bataillon perd tous ses officiers et ses sous-officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant-colonel
Sohier ordonne l'exécution de l'attaque qui se produit exactement à
l'heure fixée (18h30) avec un élan magnifique, au milieu d'une pluie de
shrapnells.
A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses,
atteignent rapidement leurs objectifs ; la 10e compagnie, chargée du
nettoyage des tranchées dépassées par la 1ere ligne, doit livrer un
combat acharné pour remplir sa mission, elle l'exécute entièrement
cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Au centre, même rapidité d'exécution : les 5e et 6e compagnies du 23e
bondissent de la tranchée de départ sous une pluie de fer et sous le tir
ajusté de deux mitrailleuses allemandes restées intactes.
D'un seul élan, la 1ere ligne atteint les maisons du groupe central de
Launois et s'en empare. Une section de la 5e compagnie continue même son
mouvement jusqu'à l'église de Launois.
Le bataillon lui aussi fait de nombreux prisonniers et enlève deux
mitrailleuses et un matériel considérable.
L'attaque de droite se heurte à des fils de fer non détruits et reste en
butte à un feu intense d'artillerie et de mitrailleuses ; les porteurs
de, cisailles sont tués, les pertes sont très sévères. Le Commandant de
cette colonne d'attaque cherche alors, à tourner l'obstacle par la
droite, en engageant vers les maisons sud de Launois une unité réservée
de son groupe cycliste. L'opération est couronnée de succès et le centre
de résistance allemand se trouve bientôt encerclé de tous côtés.
A minuit, tous les objectifs sont atteints et le 25 juillet à 7 heures,
les défenseurs du centre de résistance, étroitement investi par le
groupe cycliste, se constituent prisonniers.
Pertes du 24/07/1915 pour le 23e RI (Aimé RECONDU : 7e ligne).
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