Villeneuve
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RUY Antoine


Ses origines

Antoine RUY est né le 20/12/1892 à Villeneuve au hameau de Chanteins.
Son père Ennemond avait 46 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née RADISSON avait 41 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine RUY mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Villeneuve 1896 - Communaux -

 - Jean né le 11/09/1886 à Villeneuve; décédé le 14/05/1962 à Fareins.
 - Catherine née le 30/04/1880 à Villeneuve; mariée le 18/09/1909 à Villeneuve avec Pierre Auguste PELLETIER veuf de Marguerite SANDRON; décédée le 21/03/1966 à Misérieux.



Recensement Villeneuve 1901 - Agnereins Mothadet -


Recensement Villeneuve 1901 - Agnereins Mothadet -


Recensement Villeneuve 1901 - Agnereins Mothadet -

Au moment du conseil de révision Antoine RUY exerçait le métier de cultivateur.
Il est classé soutien de famille le 10/10/1913.
Il est incorporé au 23e RI le 10/10/1913.
 

La guerre

Antoine RUY est blessé et disparait au combat de la Planchette (Vosges) le 31/08/1914.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 11/08/1920.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Fareins où résidait son père après guerre.

Historique du 23e RI

dont extraits : Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la Planchette-Entre-Deux-Eaux - cote 154). Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2 septembre, sur Mandray.
Mais les forces physiques et morales de la troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.