FAILLET
Jean Marie Jules
Ses origines
Jean Marie FAILLET est né à Vonnas le 4/03/1883.
Son père Claude Jules (né 7/01/1851) avait 32 ans et était charretier.
Sa mère Julie née COURTOIS avait 28 ans (née 10/08/1854) et était tailleuse.
Ses parents se sont mariés à Montrevel le 21/02/1878.
Jules et Pierre FAILLET étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie FAILLET mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Le bourg - (Son père est décédé le 22/02/1895
à Vonnas).
Au moment du conseil de révision Jean Marie FAILLET exerçait le métier
de charretier.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "fils ainé de veuve".
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 14/11/1904.
Il est libéré le 23/09/1905.
Jean Marie FAILLET se marie à Vonnas le 28/12/1905 avec Françoise
Antonine FONTANEL demeurant et née à Vonnas le 27/01/1888 (décédée à
Macon le 28/02/1972).
Début 1906 il réside à Pont de Veyle puis à Saint Jean sur Veyle en
1907.
Recensement Pont de Veyle 1906 - En ville - (il est employé au moulin
Marion)
Recensement Saint Jean sur Veyle 1911 - Chatant -
En 1911 il est cafetier à Vonnas.
Liste électorale Vonnas 1914.
Le couple a eu un fils René né à Vonnas le 19/01/1914; marié à
Replonges le 25/02/1938 avec Marie Louise OLIVIER; divorcé le 5/11/1946;
remarié à Larnaud (Jura) le 9/10/1950 avec Marie Paulette GUICHARD.
La guerre
Jean Marie FAILLET est mobilisé le 3/08/1914 au 55e bataillon de
chasseurs à pied.
Il disparait le 8/09/1914 à Vincy Manoeuvre.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
15/06/1920.
Extraits historique du 55e BCP
Le Bataillon est constitué dès la mobilisation à Montbéliard. Son
cadre actif lui est fourni par le 15e Bataillon et ses réservistes
proviennent de la 7e région. Il est commandé par le Capitaine JAUGEY et
entre dans la composition du 7e Corps d'armée. Armée d'Alsace Formé de
réservistes de jeunes classes très fortement encadrés, il s'affirme de
suite comme un corps très solide. Parti de Montbéliard le 8 août, il
entre en Alsace le 9 ; le 10 au combat d'Aspach, il reçoit le baptême du
feu et dès cette première affaire le Capitaine Commandant le Bataillon
ainsi que plusieurs officiers et chasseurs sont cités à l'ordre de
l'Armée. Le 19, il combat à Dornach et après cette journée il a la
récompense glorieuse de défiler dans Mulhouse. Quelques jours plus tard
le 7e Corps est transporté d'Alsace 3 sur la Somme pour faire partie de
la 6e Armée.
Le Bataillon quitte l'Alsace le 24, débarque le 27 à l'est d'Amiens le
28 et le 29 il couvre le débarquement du 7e Corps.
Le 29 août le Bataillon est engagé toute la matinée entre Proyart 2 et
Bray sur Somme et y résiste à des forces infiniment supérieures
auxquelles il inflige de grosses pertes ; il ne cède ensuite le terrain
que pied à pied. Pendant les jours qui suivent, la 6e Armée se replie
pour se préparer à l'offensive générale qui sera reprise au début de
septembre.
Les marches ont lieu jour et nuit et la fatigue est excessive, mais le
Bataillon dont la solidité n'a pas été entamée conserve le plus grand
ordre et donne l'exemple d'une discipline parfaite.
Le 3 septembre le mouvement de repli est achevé et le 6 s'engage la
Bataille de la Marne qui s'achèvera au bout de cinq jours de lutte par
une victoire incontestable.
Le Bataillon y prend part les 6, 7 et 8 septembre ; le 8 septembre pour
se porter à l'attaque de
Vincy-Manœuvre, il se déploie et progresse avec autant de
précision qu'à l'exercice. Au cours de l'action, deux chasseurs de la
Section de Mitrailleuses, le Chasseur POMPOGNE qui a porté sa pièce à
250 mètres de l'ennemi et le Chasseur THIERRY qui est monté dans un
arbre à côté de lui pour lui indiquer les objectifs à battre montrent
une bravoure et une crânerie qui font l'admiration de tous et sont
récompensés par une citation à l'Ordre du Corps d'Armée.
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