LOTH Claude François
Ses origines
Claude François LOTH est né à Vonnas le 14/06/1892.
Son père
Claude François avait 37 ans et était tuilier.
Sa mère Célestine née GUERIN avait 39 ans.
Ses parents s'étaient mariés à Mézériat le 16/09/1887; son père était
veuf de Jeanne Marie CONVERT avec laquelle il avait eu un fils Joseph
Alexandre le 21/09/1878 à Mézériat (décédé à Méximieux le 11/07/1957) .
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude François LOTH mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux jaune.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Les Balufiers -
- Marie née à Vonnas le 14/05/1890; mariée à Neuville les Dames le
8/11/1934 avec Simon Albert PASSE (ou PESSE).
Recensement Vonnas 1901 - Luponas -
Recensement Vonnas 1906 - Luponas -
Recensement Vonnas 1911 - Luponas -
Recensement Neuville les Dames 1911 - le bourg -
Marie LOTH a eu une fille Marie Louise née à la maternité de Bourg le
22/021910 de père inconnu; fille mariée à Condeissiat le 21/10/1932 avec
Charles Léon JAYR.
Elle a eu un fils François né de père inconnu le 10/07/1911 à Saint
André le Bouchoux; fils marié à Condeissiat le 29/11/1933 avec Florence
PONCET.
Au moment du conseil de révision
Claude François LOTH exerçait le métier de cultivateur.
Il est classé soutien indispensable de famille en septembre 1913.
Il est incorporé le 10/10/1913 au 23e RI.
Liste électorale Vonnas 1914.
Recensement Vonnas 1921 - Luponas - (Son père réside toujours à Luponas;
il y décède le 11/09/1921; sa mère est décédée à Luponas le 10/05/1919).
La guerre
Claude François LOTH est tué et son corps est retrouvé le 27/01/1915 à
la Fontenelle.
Il est inhumé par les autorités allemandes dans la cour de l'Eglise de
Belval le 29/01/1915.
Son décès sera fixé au 27/01/1915 par le tribunal de Trévoux le
25/01/1921.
Il a été transféré à la
Nécropole nationale La Poterosse à Senones (Vosges) tombe 434.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits : Dès le 4 novembre, le Régiment reposé, réorganisé,
ayant comblé ses lourdes pertes par l'incorporation de jeunes soldats de
la classe 1914, reprend la garde du secteur Ban-de-Sapt - montagne
d'Ormont.
L'ennemi a perfectionné ses organisations et s'est rapproche de nos
lignes, notamment au Battant de Bourras, à Launois et à, La Fontenelle
qui deviennent rapidement des points de friction délicats et pénibles à
garder. Bombardements, patrouilles et coups de plain tentés par l'un ou
l'autre des deux adversaires se succèdent avec régularité, causant
parfois des pertes sévères, nécessitant toujours une vigilance extrême
et une activité constante.
Le 27 janvier 1915, le 2e bataillon, en secteur à La Fontenelle il
attaque avec un bel entrain les puissantes lignes qui lui font face ;
arrêté dans les fils de fer, décimé par les mitrailleuses, il ne peut
atteindre complètement ses objectifs et perd 230 hommes dont 130 tués ;
l'artillerie ennemie ruine par son tir de riposte nos ouvrages défensifs
(1).
(1) Au cours de cette attaque, la 6e compagnie s'est particulièrement
distinguée. Elle a combattu avec une énergie remarquable et a mérité une
citation à l'ordre de l'Armée (N°10 du 10 février). Motif : “A fait
preuve, au combat du 2-, janvier 1915, sous les ordres du capitaine
BLANCHET d'une audace et d'un courage qui ont soulevé l'enthousiasme
général. A eu la moitié de son effectif hors do combat sur les tranchées
ennemies sans làcher pied. “
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