Vonnas
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PERROUD Benoit


Ses origines

Benoit PERROUD est né le 4/09/1889 à Vonnas au hameau de Marmont.
Son père Benoit avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née BERGERET avait 20 ans.
Il était le neveu de Marius PERROUD.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit PERROUD mesurait 1.62 m; il avait les cheveux brun et les yeux pers.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre


Recensement Vonnas 1896 - Marmont - (A priori erreur sur le prénom).


Recensement Vonnas 1901 - Marmont -



Recensement Vonnas 1906 - Marmont -

Au moment du conseil de révision Benoit PERROUD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Benoit PERROUD se marie le 24/12/1913 à Saint Cyr sur Menthon avec Victoria Mathilde BOURRET demeurant et née à Saint Cyr sur Menthon le 29/08/1887.
Le couple a eu un fils Jean Benoit Narcisse né le 14/12/1916 à Vonnas au hameau de Marmont; marié à Perrex le 6/01/1940 avec Fernande PAGET: décédé le 6/02/1980 à Macon.


Recensement Saint Genis sur Menthon 1921 - La Grivaudière -

Victoria Mathilde BOURRET se remarie à Saint Cyr sur Menthon le 27/11/1920 avec Léon Victor Joseph PEULET; elle décède à Saint Cyr sur Menthon le 23/10/1954.

La guerre

Benoit PERROUD est mobilisé le 2/08/1914au 133e RI.
Il est cité à l'ordre du régiment le 17/08/1917 : "Brancardier très dévoué ; a toujours travaillé avec beaucoup de zèle, de courage et d'initiative en particulier dans les combats du 16 au 20 avril 1917."
Il est blessé et évacué le 20/10/1918.
Il décède le 23/10/1918 à 13 h à l'hôpital d'évacuation à Haringhe (Belgique).
Il est inhumé à la Nécropole Notre Dame de Lorette tombe Carré 16, rang 6, tombe 3137.

Historique du 133e RI

Dont extraits : Le 16, l'attaque reprit sur tout le front. Le régiment était en réserve derrière les Belges, et se porta, dans la soirée, à l'est de Wossemolen, au sud de Roulers. Les jours suivants, toujours en réserve, il suivit l'avance et occupa successivement Beythem, Vossemolen et Iseghem. A côté de la station de Beythem, se trouvait un immense dépôt de munitions que les Boches avaient fait sauter. On y trouva néanmoins des approvisionnements considérables en légumes et vivres de toutes sortes, et même des milliers de bouteilles d'eau minérale ! La voie ferrée était démolie d'une façon méthodique, les Boches avaient fait exploser un pétard tous les 40 mètres. Tous ces villages étaient si dévastés qu'il était besoin d'un écriteau pour en rappeler l'emplacement. « Un deuxième Verdun », disaient nos soldats. Dans ces conditions, par suite du mauvais temps, le séjour y fut pénible. Enfin après trois jours de marche, le 18 octobre; le régiment reçut l'ordre de relever la 2e division d'infanterie belge, sur les bords ouest de la Lys, entre Vive-Saint-Bavon et le canal de Roulers.

La guerre n'avait pas ravagé cette partie des Flandres, dont les étendues, planes et bien cultivées, sont découpées en d'innombrables compartiments par un réseau, très serré, de routes. Le long de ces routes, on apercevait des alignements sans fin de maisons, — de vraies maisons avec des toits, des vitres, des habitants! — Et des moulins à vent, posés de partout, sur la moindre butte surélevée, mettaient dans le paysage leur note pittoresque.

Le lendemain soir, la 164e D. I., qui devait coopérer à l'attaque britannique, reçut l'ordre de franchir la Lys pour marcher en direction de Vichte. On essaya de passer à la nage et de jeter une patrouille sur l'autre bord. Mais ce fut en vain. Cependant, à notre droite, les Anglais avaient réussi à jeter un pont vers Oyghem. Le 3 e bataillon fit un crochet pour franchir, pendant la nuit, la rivière, et tenta ensuite de se rabattre le long de la Lys, pour se mettre à la hauteur du régiment. Mais il se heurta, presque aussitôt, à une forte résistance ennemie, dans la région de Leikant-Ferme Debrabandère. Une lutte ardente s'engagea. Le Boche dut être chassé maison par maison. La nuit suivante, les Ier et 2e bataillons reçurent, à leur tour, l'ordre de franchir la Lys. La lente rivière coulait à pleins bords, mais un brouillard intense favorisait l'établissement de passerelles. La vaillante équipe des pionniers du régiment, sous la direction du lieutenant Bourdeaux, se multiplia et réussit à jeter un pont, qui servit ensuite pour le passage de toute la division. Le chose n'alla pas sans difficultés, car les Boches étaient inquiets : à tout moment, de l'autre côté de l'eau, des coups de feu étaient tirés par leurs sentinelles. Le passage eut lieu néanmoins sans incidents et, le 21 au matin, les Ier et 3e bataillons reprenaient l'attaque. 


Extrait des pertes du 133e RI.