LEBRETTE
Jean Marie
Le livre d'or du ministère des pensions pour Frans
fait état d'un soldat Jean Marie LEBRETTE dont le nom ne figure pas sur
le monument aux morts de la commune.
Ses parents ont vécu quelques années à Frans et son décès a été
transcrit sur l'état civil de la commune.
Son nom figure sur le monument aux morts de Villefranche sur Saône.
Ses origines
Jean Marie LEBRETTE est né le 27/01/1891 à Blacé au lieudit "Fond de
Blacé".
Son père Jean Pierre avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Aline née DEBIESSE avait 25 ans.
Sa mère décède quelques jours après sa naissance.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie LEBRETTE mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Sa vie avant la guerre
Recensement Rivolet 1901
Liens Geneanet vers frères et soeurs.
Au moment du conseil de révision Jean Marie LEBRETTE exerçait le métier
de cultivateur à Vaux en Beaujolais.
Son père remarié vivait à Frans.
Jean Marie LEBRETTE est incorporé le 1/10/1912 au 9e régiment
d'artillerie à pied.
Il est classé dans le service auxiliaire pour varices volumineuses à la
jambe gauche.
Ses parents ont du arriver à Frans après 1911.
Frans liste électorale Frans 1914. (Son père et son demi-frère ne
figurent plus sur les listes d'après guerre).
La guerre
Jean Marie LEBRETTE est classé service armé par la commission de Belfort
le 19/10/1914.
Il passe au 84e régiment d'artillerie lourde le 26/01/1916.
Il est tué le 12/11/1916 à Combles (Somme).
Il est inhumé au cimetière militaire de Combles (Somme) tombe n° 20.
Il a été transféré à la
nécropole nationale de Rancourt (80 - Somme) tombe 127.
Historique du 84e régiment d'artillerie lourde |
dont extraits : Ce fut alors un autre
genre de lutte, au nord et au sud de la Somme.
C'était nous qui attaquions, et que ce soit à Combles, à
Maurepas, au bois Étoilé ou à Vermandovillers, l'atmosphère n'était
plus le même qu'à Verdun. Autre région d'abord, autres j sites.
Cette grasse plaine ondulée du Santerre est autrement riante
que les froids remparts, les bastions dénudés de Verdun,
les bords brumeux et ternes de la Meuse. Certes, les combats furent
durs, sanglants et pénibles. Après les positions brûlées du soleil en
août et septembre, après la plaine semée de cadavres décomposés, ce fut
la plaine d'octobre à décembre transformée en une mare de boue liquide,
ce furent les positions inondées, les tranchées effondrées, toutes les
souffrances de l'hiver tout proche.