Parcieux
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BLANC Claude
BREVET Jean Marie
COLOVRAY François
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GAY Jean Marie Étienne
PERRIER Victor
RION Félix Benoit
SOUCHERE Louis Auguste


 

 

GAY Jean Marie Etienne


Ses origines


Jean Marie GAY est né le 8/04/1892 à Neuville sur Saône.
Son père Etienne avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née PERRIER avait 23 ans.
Ses parents se sont mariés le 29/05/1891 à Civrieux.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie GAY mesurait 1.61m; il avait les cheveux blond et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre


Liens Geneanet vers frères et soeurs.

Sa mère décède en 1901.


Recensement Parcieux 1911 - les Minimes -

Son frère François né le 5/08/1896 à Neuville sur Saône; blessé à Bouchavesnes le 24/09/1916 par éclats multiples d'obus; décédé de ses blessures à Villers Bretonneux; il est inhumé à la Nécropole Nationale Albert dans la Somme tombe 2709; son nom figure sur le monument aux morts de Civrieux.

Au moment du conseil de révision Jean Marie GAY exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 60e RI.
 

La guerre

Jean Marie GAY est tué le 9/09/1914 à Bouillancy.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Chambry (77 - Seine-et-Marne) Tombe 244.

Historique du 60e RI

Dont extraits : Le 8 septembre, la bataille reprend avec violence dès le lever du jour. Le canon tonne furieusement sur toute la ligne. Les Boches reçoivent le renfort d'un corps d'armée actif qui tente de déborder nos troupes par le nord. La division est prise de flanc. Le 60e est reporté en avant dans la direction de Vincy-Manoeuvre sans être appuyé suffisamment par l'artillerie qu'on n'a pas attendue, il est décimé par le feu terrible des organisations allemandes. En cinq minutes, la plupart des compagnies sont désorganisées. Les capitaines DUBOST et FRONT sont tués, les sous-lieutenants BIDAULT, ENGLER, VAGNE sont blessés. Le capitaine PEYROTTE, qui commandait le régiment, est blessé lui- même. Il dit aux hommes qui l'entouraient, au nombre de 12, de rentrer à la ferme Nogeon. Pour lui, il reste entre les lignes, recevant des balles des deux partis et réduit à la nécessité de se creuser un trou dans le sol à l'aide de son couteau de poche. Le capitaine DOILLON prend le commandement. Il faut tenir coûte que coûte. Les débris du régiment se regroupent près de la ferme Nogeon où ils creusent des tranchées encore qu'exténués de fatigue et leurs vivres épuisés. A la nuit ils passeront en deuxième ligne, et le régiment ne compte plus que 12 officiers et 926 hommes. La journée du 9 septembre se passe dans ces conditions.
« Le 9 au soir, écrit un officier, après cinq jours et cinq nuits de lutte, décimés, harassés, affamés, cernés de tous les côtés, nous nous étions couchés sur la terre nue, n'ayant plus au fond de nos âmes que la résolution de nous faire tuer le lendemain matin afin d'accomplir l'ordre reçu : « Là où l'on ne « pourra plus avancer, on se fera tuer sur place. » Le 10, à l'aube, nous avons repris nos armes et, la bouche sèche, le cœur gros, nous sommes repartis vers l'ennemi. Il n'y avait plus d'ennemi : il était en retraite. »
Le 9 au soir, une partie de ce qui reste du régiment, sous le commandement du lieutenant KAH, s'installe à la lisière nord de Bouillancy, l'autre partie, sous les ordres du lieutenant DUFFET, organise la lisière est ; tous deux ont l'ordre de tenir jusqu'à réception d'un ordre formel de retraite.