Perrex
(Accueil)

ALBAN Benoît Claudius
ALIBERT Jean Marie
BALLANDRAS Joseph
BEAUDET Jean Marie
BERGER Michel
BERGERET François J M
BERTHOUX François
BLANCHON Antoine
BOURDON Lucien
BROYER François
COLMARD Adrien
DECHAUD Jean Baptiste
DUMONTET Pierre
FONTANEL Edouard Joseph
FONTANEL Victor
GAVAND Prosper
GREFFET Alphonse
JUILLARD Jean Claude
MARGUIN Georges
MASSON Antoine
MATRAS Alphonse Claudius
PAGET Pierre
PERRIN Paul
PETITJEAN Jean Claude
RABUEL Claude
ROZIER Philibert
VIANO Jean
VOLLAND François
 

 

DECHAUD Jean Baptiste


Ses origines


Jean Baptiste DECHAUD est né le 10/12/1889 à Vonnas au hameau de Marmont.
Son père Benoit Jean Marie avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie Claudine née MANIGAND avait 26 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Baptiste DECHAUD mesurait 1.59 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Perrex 1906 - Marillat -



Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Perrex.
Il est incorporé au 44e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 1/10/1912.
 

La guerre


Jean Baptiste DECHAUD est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il disparait à Autrèches (Oise) le 7/09/1914.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 22/09/1920.

44e régiment d'infanterie

dont extraits :
Le 30 août, la retraite vers le sud commence. Elle s'effectue par étapes dépassant parfois quarante kilomètres, sans arrêt, sans repos, par une chaleur torride, les arrière-gardes constamment harcelées par des patrouilles de cavalerie ennemie. Le 4 septembre, les régiments se trouvent sous la protection des canons de Paris.
Mais, le 6 septembre au matin, parvient l'ordre du général JOFFRE proclamant la reprise de l'offensive. L'ordre est lu dans toutes les unités et cette troupe qui, la veille encore, était harassée et sombre, se retrouve immédiatement fraîche, enthousiaste, prête pour les efforts les plus sublimes et les plus héroïques sacrifices. Dans un sursaut de suprême énergie, la race française venait d'affirmer sa foi dans l'avenir et, se redressant dans l'adversité, elle allait remporter la plus grande victoire de tous les temps. La 14e division (général DE VILLARET) est à l'aile gauche de la 6e armée (Le 7e corps avait laissé la 41e D.I. dans les Vosges. Il était formé de la 14e D.I. active et de la 63e D.I. de réserve.). Elle s'engage à l'ouest de l'Ourcq, sur le plateau du Multien, face aux corps de von Kluck qui s'acharnent contre elle depuis le 29 août. Le régiment, qui forme flanc-garde, occupe Ognes, Chévreville, Nanteuil-le-Haudouin et Betz, où il prend une boulangerie de campagne. Mais l'ennemi s'accroche au bois de Montrolles que nos compagnies attaquent sans arrêt, malgré les défenses accessoires hâtivement accumulées. Au moment où les organisations allemandes cèdent, le 44e est appelé vers Bouillancy ; c'est là que la division porte tout son effort. En plein combat, le régiment prend sa place, s'engage aussitôt et chasse les Allemands du village un instant réoccupé par eux.
Les 7, 8 et 9 septembre, ont lieu les durs combats dont devait dépendre le sort du pays. En vain, en ces jours sans repos, en ces nuits sans sommeil, pendant lesquels, poitrine contre poitrine, luttent deux adversaires également acharnés, chercherait-on un fait d'armes isolé. Conscients de la grandeur de leur rôle et de leur responsabilité devant l'histoire, les hommes du 44e se battent contre un ennemi sans cesse renforcé, sous le feu d'une artillerie formidable, malgré la soif, malgré la faim, car tout ravitaillement est devenu impossible ; tous se battent mus par cette seule idée : Vaincre ; et, dans l'excitation du combat, chacun est devenu un héros.
Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus abandonnent le combat.