Vésines
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CATHERIN Jean Michel
GONOD Jean-Baptiste
GREFFET J B Marcel
JULLIN Amédée
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JULLIN Nicolas Claudius
Joseph Amédée
Ses origines
Amédée JULLIN est né le 24/03/1892 à Vésines au hameau des Davrots.
Son père Jean Baptiste avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née BOYAT avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Amédée JULLIN mesurait 1.68 m; il avait les cheveux noir et les yeux
jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vésines 1906 - Les Dravots - (Amédée JULLIN ne figure pas
sur le recensement de 1906; il devait être placé à l'extérieur de la
commune).
Recensement Vésines 1911 - Les Dravots -
- Louis François Ernest né le 29/01/1897 à Manziat; après guerre a vécu à
Charbonnières: marié le 24/02/1921 à Charbonnières avec Cladie Joséphine
Maria GUILLOT; décédé à Macon le 21/11/1978.
Au moment du conseil de révision Amédée JULLIN exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 5e bataillon de chasseurs à pied le 8/10/1913.
La guerre
Amédée JULLIN disparait le 1/09/1914 à Entre deux Eaux.
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Historique du 5e bataillon de chasseurs à pied |
dont extraits : Entre-deux-Eaux
Malheureusement, la situation militaire du Nord et du
Nord-est ne permet pas au commandement de conserver en Alsace les forces
assez considérables qui s'y trouvent et le 5e B. C. A. doit gagner
Gérardmer, par Munster et le col de la Schlucht.
Le 30 août, il arrive à Gérardmer. De durs combats sont en cours depuis
plusieurs jours à l'est de Saint-Dié que les Allemands occupent depuis
le 22.
A midi l'ordre parvient au commandant Jacquemot d'avoir à diriger et
d'urgence son bataillon sur Saint-Léonard où le bataillon se trouve
rassemblé à 22 heures.
L'ennemi occupe en ce moment la crête de Fouchifol, Mandray, la
Behouille; dans la nuit le bataillon se porte à Entre-deux-Eaux, au pied
de cette crête, en liaison à droite avec le 13e chasseurs, à gauche avec
le 23e régiment d'infanterie. Le 1er septembre,
à 5 heures du matin, le combat s'engage; il s'agit de déloger l'ennemi
de la crête et le rejeter sur Provenlchère et l'ancienne ligne
frontière. Les chasseurs, grisés par leur beau succès d'Ingersheim, se
lancent à l'attaque avec un entrain splendide.
Rapidement, le village d'Entre-deux-Eaux, dont l'ennemi tenait une
partie, est enlevé ; la 3e compagnie enlève d'assaut le hameau de
Fouchifol. Le capitaine de Guernon reçoit une balle dans la jambe et est
évacué.
Malheureusement l'ennemi dispose de forces considérables et d'une
artillerie nombreuse; le 23e régiment d'infanterie, déjà éprouvé par
quatre journées de durs combats, cède devant des forces allemandes
supérieures. Le bataillon, menacé d'être tourné sur sa gauche, est
obligé d'entamer un combat en retraite; il ne cède le terrain que pied à
pied.
Les chasseurs se défendent avec un acharnement farouche. Le capitaine
Nardin tombe frappé à mort; le lieutenant Schlumberger est tué à la tête
de sa section ainsi que le lieutenant Conjard. Le sous-lieutenant
Bouchut, grièvement blessé, expire à l'hôpital d'évacuation de
Gérardmer, le 3 septembre 1914. La section de mitrailleuses, en batterie
dans le chemin creux qui monte à Fouchifol, fauche les Boches qui
tentent de dévaler les pentes. Pris à parti par l'ennemi les
mitrailleurs se défendent avec la dernière énergie puis cessent le feu.
Bientôt ne restent plus debout que le lieutenant Beucler, le caporal
Creusot et le chasseur Fleurot. Les pièces sont toutes hors d'usage.
A 16 heures, le bataillon rompt le contact et peut retraiter sans être
inquiété sur Anould. Pendant douze heures, les chasseurs se sont battus
sans arrêt ne cédant le terrain à l'ennemi que contraints par une
supériorité numérique indiscutable. Les pertes de cette dure journée
sont lourdes : Un capitaine et deux sous-lieutenants tués ; Un
capitaine, un sous-lieutenant, 300 chasseurs blessés et environ 100
chasseurs morts ou disparus.
De son côté, l'ennemi épuisé par son effort ne cherche
pas à prolonger la lutte. Il se contente de se cramponner à la crête de
Fouchifol - Mandray et d'y rassembler des forces pour un nouvel effort.
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