DECOUR Pierre Marie
Ses origines
Pierre Marie DECOUR est né le 22/05/1891 à Arbigny au hameau du Bas du
Bief chez son grand père maternel.
Sa mère Marie Claudine JACQUET avait 20 ans.
Il a pris le nom de DECOUR lors du mariage de sa mère avec Jean baptiste
DECOUR le 4/06/1892 à Arbigny..
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Marie DECOUR mesurait 1.65 m; il avait les cheveux blond et les
yeux châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Arbigny 1906 - Le Carré -
Recensement Arbigny 1906 - La Varenne - (l'année de naissance est
erronée)
- Pierre Marie André Félix né le 20/11/1893 à Arbigny au Buet; décédé le
31/01/1972 à Fontaine (Saône et Loire).
- Pierre Gabriel né le 27/07/1899 à Arbigny au Buet; décédé le 31/03/1970
à Macon.
- Marie Louise Mélanie Aurélie née le 15/08/1896 à Arbigny au Buet; mariée
le 28/05/1945 à Chavannes sur Reyssouze avec Claude Cyrille MOUTON;
décédée à Pont de Vaux le 10/03/1980.
Au moment du conseil de révision Pierre Marie DECOUR exerçait le métier
de boulanger à Jayat.
Sa mère était décédée.
Il est incorporé à compter du 9/10/1912 à la 7e section des commis et
ouvriers d'administration.
Il passe au 23e RI le 23/03/1913 puis au 160e RI (10e compagnie) le 4/06/1913.
La guerre
Pierre Marie DECOUR est tué à Hans (Marne) le 7/10/1915; il était
caporal.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Le Pont du Marson
Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (51 - Marne) Tombe 5370.
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Historique du 160e RI |
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La deuxième bataille de Champagne (septembre 1915) |
dont extraits : A partir du 1er octobre, le secteur se stabilise.
Le 6, le 160e prend part par son feu une attaque de la 153e division,
sur l'ouvrage de la Défaite. C'est ensuite l'organisation des positions
conquises, Fortin et Fer de Lance, par périodes de ligne et de repos
alternées tous les six jours. Les pluies d'automne tendent leur grand
linceul froid sur le paysage désolé. Les pertes sont assez élevées, car
l'ennemi entretient un tir systématique sur nos travaux. Et les moments
de repos à Rapsecourt, à Voillemont, au camp des Boyaux, dans les
baraquements précaires et malsains, sont chaque fois impatiemment
attendus, tant les muscles sont las et les nerfs fatigués.
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