BROYER Antoine François
Ses origines
Antoine BROYER est né le 27/01/1880 à Cruzilles les Mépillat au hameau
de Mépillat.
Son père Claude avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née CHARVIN avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine BROYER mesurait 1.71 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Crottet.
Ses parents résidaient à Crottet.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1901.
Il est réformé temporairement le 6/09/1902 pour pleurésie chronique.
Il est incorporé au 23e RI le 7/09/1903 et libéré le 18/09/1904.
Antoine BROYER se marie le 19/11/1906 avec jeanne Marie Louise GOYON née
à Crottet le 15/08/1884.
Recensement Crottet 1911 - Bief Godard -
Le couple aura un fils Claude Antoine né le 22/08/1911 marié à Crottet
le 1/06/1935 avec Juliette LUC.
La guerre
Antoine BROYER est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il disparait au combat de La Fontenelle (Vosges) le 27/01/1915.
Cette date sera retenue comme date de décès par le tribunal de Bourg le
8/12/1920.
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23e RI |
dont extrait :
Dès le 4 novembre, le Régiment reposé, réorganisé, ayant comblé ses
lourdes pertes par l'incorporation de jeunes soldats de la classe 1914,
reprend la garde du secteur Ban-de-Sapt - montagne d'Ormont.
L'ennemi a perfectionné ses organisations et s'est rapproche de nos
lignes, notamment au Battant de Bourras, à Launois et à La Fontenelle
qui deviennent rapidement des points de friction délicats et pénibles à
garder. Bombardements, patrouilles et coups de plain tentés par l'un ou
l'autre des deux adversaires se succèdent avec régularité, causant
parfois des pertes sévères, nécessitant toujours une vigilance extrême
et une activité constante.
Le 27 janvier 1915, le 2e bataillon, en secteur à La Fontenelle il
attaque avec un bel entrain les puissantes lignes qui lui font face ;
arrêté dans les fils de fer, décimé par les mitrailleuses, il ne peut
atteindre complètement ses objectifs et perd 230 hommes dont 130 tués ;
l'artillerie ennemie ruine par son tir de riposte nos ouvrages
défensifs.
Le 10 février 1915, les Allemands attaquent à leur tour sur La
Fontenelle et s'emparent d'un élément de tranchée dont trois
contre-attaques ne parviennent pas à les déloger.
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