LUC Henri Benoit
Ses origines
Photo transmise par Georges PONCIN de
Crottet |
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Henri LUC est né à Saint Jean sur Veyle le 7/04/1896 au hameau de La
Rollière.
Son père Benoit avait 37 ans et était tisserand.
Sa mère Jeanne Marie Julie CORNATON avait 25 ans et était cultivatrice. |
Photo
d'un groupe de soldats dont Henri LUC (à gauche à côté de l'escalier).
Le soldat à droite est également originaire de CROTTET (Jules LOUP était
le frère du grand-père maternel de Georges PONCIN)
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri LUC mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Crottet 1906 - Saint Crépin -
- Marie Véronique né à Saint Jean sur Veyle le 9/10/1897; mariée le
24/02/1922 avec Jean Louis Claudius SALLIN; décédée à Lyon (3e) le
6/10/1979.
- Augustin né à Crottet le 4/09/1899; marié à Saint Jean sur Veyle le
1/03/1924 avec Pauline Joséphine RONJON.
Au moment du conseil de révision Henri LUC exerçait le métier
d'agriculteur à Crottet.
Ses parents résidaient toujours à Crottet.
La guerre
Henri LUC est incorporé le 9/04/1915 au 35e RI.
Il passe successivement au 42e RI (6/12/1915) puis au 35e RI (3/04/1916)
et enfin au 203é RI le 28/01/1917.
Il a été blessé le 16/8/1916 au bois de Hem (plaie par balle à la cuisse
droite).
Il est tué le 12/04/1918 au bois de l'Arrière Cours sur la commune de
Mailly - Raineval (Somme).
Il est cité à l'ordre du 203e RI le 29/04/1918 : "Jeune soldat
courageux et brave; tué à son poste de combat le 12/04/1918."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la
nécropole nationale Montdidier (80 - Somme) tombe 4012
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Historique du 203e RI |
dont détails :
Le lendemain, le régiment se porte sur Louvrechy et Merville-aux-Bois
et se tient prêt à prononcer, le cas échéant, des contre-attaques vers
la lisière nord du bois de l’Arrière-cour. Il relève dans la nuit du 8
au 9, dans 1e sous-secteur du bois de l’Arrière-cour.
Le groupement Philippot (éléments des 277ème, 325ème, 335ème régiments
d’infanterie). Après cette relève, le front tenu par le 203ème s’étend
depuis le chemin Rouvrel – Mailly - Raineval au nord jusqu’à la sortie
sud-est de Merville, au sud. L’activité des deux artilleries est très
grande dans ce secteur; nos lignes sont souvent bombardées par des
projectiles de tous calibres. De violentes rafales d’obus s’abattent
fréquemment sur le bois de l’Arrière-cour et sur Merville et ses abords.
Le 11 avril, dans l’attaque prononcée par la 17ème D.I. sur la ferme
Anchin, le 6ème bataillon participe à l’opération en protégeant le flanc
droit de l’attaque par deux sections de mitrailleuses et un groupe de
F.M., qui prennent d’enfilade une contre-attaque venant du bois de
Bellois, et par un tir de 600 obus V.B. sur des mitrailleuses ennemies.
Les 18 et 19 avril, le bombardement redouble de violence.
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