Genouilleux
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BAS Jean Claude
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FALCONNET Claude
FALCONNET Jean Claude
GUILLON Jean Baptiste
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PIONIN Joseph
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GUILLON Jean Baptiste
Ses origines
Jean Baptiste GUILLON est né le 15/01/1882 à Relevant.
Son père François avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère
Françoise née DIOCHON avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Baptiste GUILLON mesurait 1.62 m; il avait les cheveux brun et les
yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Sa mère décède le 8/06/1886.
Son père se remarie avec Marie BUET.
Recensement Relevant 1896 - hameau le Rodet.
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Marie Françoise sa soeur.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de Vannier à
Saint Trivier sur Moignans.
Il est incorporé le 15/11/1903 au 44e RI; il est libéré le
18/09/1906.
Jean Baptiste GUILLON se marie le 29/12/1909 à Saint Trivier sur
MOIGNANS avec
Marie Françoise LONG.
Il arrive à Genouilleux le 30/01/1910. |
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Recensement Genouilleux 1911 - Les Creuses. |
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La guerre
Il est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé à Saint Jean d'Ormont le 14/09/1914; blessure en séton
dans la région lombaire.
(Blessure, plaie qui a un trajet sous-cutané et qui comporte deux
orifices, provoquée par une arme blanche, un projectile ou un corps
étranger)
Jean Baptiste GUILLON est tué le 30/07/1916 au combat de Hem dans la
Somme.
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Historique du 23e RI |
Cette position qui faisait face aux défenses allemandes du bois de
Hem est occupée par les
1er et 2e bataillons en première ligne, le 3e bataillon est maintenu en
réserve de brigade.
Cependant la préparation de l'attaque se poursuit difficilement, en
raison de la puissance de feu de l'artillerie ennemie et de
l'impossibilité ou l'on se trouve de distinguer nettement et par suite,
de battre efficacement les objectifs.
Aussi, l'attaque primitivement prévue pour 1e 26 juillet, doit-elle être
remise jusqu'au 30 ; le 23e opérant droit devant lui, reçoit mission
d'enlever la portion des trois positions ennemies successives qui lui
font face. Le terrain séparant la position de départ, de l'objectif
final est très accidenté, il se compose essentiellement d'un ravin
profond (ravin du Tortillard) orienté d'abord 0.-E., puis N.-O.-S.-E.
Les pentes ouest de ce ravin, dont le bord se trouve à environ 200
mètres de nos positions de départ, sont très abruptes et faciles à
défendre, les pentes est sont douces, régulières, offrant des champs de
tir très profonds et permettant des feux étagés sur le flanc ouest du
ravin. En définitive, l'ennemi dispose d'une position formidable,
permettant des concentrations de feu, de puissants flanquements, une
utilisation facile de la contre-pente. En outre, un brouillard très
dense noie tout le ravin et les plateaux avoisinants, dissimulant les
obstacles, les passages et les objectifs, transformant le combat en une
véritable opération de nuit dans une zone bien repérée par l'ennemi.
A 5 h. 45, l'attaque débouche avec le plus bel élan sous un violent tir
de barrage : 1er bataillon à droite, 2e, bataillon à gauche. A peine a -t-elle
parcouru 200 mètres que les mitrailleuses crépitent de toutes parts.
Malgré des pertes cruelles, la progression continue cependant. Mais,
dans le ravin du Tortillard, les vagues d'assaut sont prises de front et
de flanc par un terrible feu de mitrailleuses. Elles sont décimées, et
les survivants doivent se terrer dans les trous d'obus où ils repoussent
encore une contre-attaque allemande sortie d'une tranchée non détruite.
L'affaire s'est déroulée en moins d'une demi-heure et la situation est
critique car toutes les liaisons sont rendues presque impossibles par le
brouillard et le 2e bataillon, découvert sur sa gauche par l'échec des
troupes voisines, se trouve dangereusement en flèche.
Le lieutenant-colonel commandant le Régiment renforce les deux
bataillons de ligne chacun d'une compagnie du 3e bataillon; à la faveur
de ce renforcement, le 2e bataillon arrive à assurer tant bien que mal
la sécurité de son flanc, tandis que le 1er bataillon (commandant
Rotillet) pousse vers le bois de Hem d'audacieuses reconnaissances qui
constatent l'intégrité de la position ennemie dans cette région. Dans
ces conditions, il est devenu impossible de pousser plus avant sans une
nouvelle préparation d'artillerie; le comandant le reconnaît et donne
l'ordre de s'organiser sur place.
Au cours de cette journée pénible et glorieuse, le régiment a réalisé
une avance totale de 400 mètres; mais il a perdu 519 hommes, dont 105
tués, et les forces physiques sont épuisées : il faut procéder à la
relève; celle-ci s'exécute dans la nuit du 2 au 3 août.
Hem
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