Montmerle
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DUTERRE Charles Louis

Ses origines

Charles DUTERRE est né le 28/04/1898 à Montmerle.
Son père, François DUTERRE, était âgé de 31 ans et exerçait la profession de chaisier.
Sa mère Claudine née LACARELLE avait 27 ans et était pailleuse.
Le couple habitait impasse de la rue Papier.
Charles DUTERRE et Pierre DUTERRE ne devaient pas être proches parents; en effet le grand père de Charles DUTERRE est né vers 1834 alors que le père de Pierre DUTERRE est né en 1843.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles DUTERRE mesurait 1.66 m.
Il avait les cheveux châtain, les yeux marron, le front haut et le visage long.
Au niveau instruction générale il a été classé "3" : "Possède une instruction primaire plus développée".
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Montmerle 1906 - Rue des Minimes -

Charles DUTERRE était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession d'agriculteur.
 

La guerre

Charles DUTERRE est incorporé le 2/05/1917.
Il passe au 23e régiment d'infanterie le 19/10/1917 puis au 9e régiment d'infanterie le 7/04/1918.
Il est tué le 22/07/1918 à Brény (Aisne)

 
Les contre-offensives alliées du 18 juillet au 6 août

Au moment même où les divisions allemandes se massent vers le flanc est de la poche, l'équivalent de 21 divisions alliées se hâtent vers le flanc ouest à partir de la forêt de Villers-Cotterêts.
Le colonel Grasset, dans l'ouvrage « la Grande guerre racontée par les combattants », édition 1922, donne un descriptif intéressant des troupes alliées qui se sont élancées à partir du 18 juillet 1918 pour la seconde bataille de la Marne :
« Les 26e, 69e, 167e, 168e, 169e, 164e, 418e, 265e, 72e, 91e, 136e, 23e, 42e, 128e, 48e, 70e, 71e, 9e, 11e, 20e, 8e, 110e, 208e, 133e, 152e, 170e, 174e, 409e régiments d'infanterie française; les 1er, 4e, 8e, 9e zouaves français ; les 7e, 8e, 9e tirailleurs algériens; les 1er et 4e mixtes zouaves-tirailleurs; les 2e, 4e, 41e, 43e, 59e bataillons de chasseurs à pied ou alpins français ; les régiments marocains, malgaches et russes, ainsi que la 1re Division d'Infanterie américaine, la Big Red One, se ruent à l'assaut. Enfin les nouveaux chars Renault FT sont employés pour la première fois et rencontrent le succès partout où ils sont engagés. »
En deux jours, le nombre des prisonniers dépasse 17 000 hommes et 360 canons ont été capturés. Surpris, les Allemands engagent 4 divisions de renfort au centre. Vers 18 heures, ils ont repris Vierzy, mais sans le garder. Les Alliés sont à moins de 15 kilomètres de la gare de Fère-en-Tardenois, l’unique voie ferrée étant sous le feu de l'artillerie. Le 20, les Allemands prélèvent des divisions sur les armées voisines et engagent la 5e division de la Garde contre l'armée Degoutte, deux divisions et des éléments retirés de la Marne, contre l'armée Mangin.
Malgré ces renforts, le 28 juillet la gare est prise par les Alliés et le 7 août tout le terrain est repris. Les chars d’assaut ont prouvé leur efficacité.

Source
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Marne_(1918)