Montmerle
(Accueil)

Berger Adrien
Besson Marc
Boisson Antoine
Bourloux Gilbert
Broyer Claude
Campy Louis
Cattin Joanny
Chassagne Antoine
Chevrolat Benoit
Collet François
Collet Jean
De la Seiglière Jean
Debuis François
Duterre Charles
Duterre Pierre
Elie Georges
Garnier Benoit
Genillon Claude
Grisard Ernest
Guillard Marius
Guillon Claudius
Guillon Joseph
Guillon Léon
Guillon Tony
Jeune Claude
Lacarelle Antoine
Montange Jean
Paturel Marius
Pin Aimé
Pivet Antoine
Poncet Julien
Querelle Louis
Raphanel Antoine
Rochard Gabriel
Romand Eugene
Rousset Philibert
Rozier Edmond
Serthelon Jean
Sutty François
Sutty Nicolas
Thete Louis


SUTTY Nicolas


Ses origines

Nicolas SUTTY est né le 19/03/1876 à Montmerle.
Son père Jean avait 42 ans et exerçait la profession de voiturier.
Sa mère Claire, née BEAUDET avait 40 ans et était lingère.
François et Nicolas SUTTY étaient frères.
Ils habitaient rue d'Amareins.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Nicolas SUTTY mesurait 1.67 m; il avait les cheveux et les sourcils châtains et les yeux bleus.
Au niveau instruction générale il était classé "1 2 3" : sait lire, écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Sa fiche du conseil de révision indique la profession de valet de chambre.
Nicolas SUTTY est incorporé au 5e régiment d'artillerie à compter du 16/11/1897. Il est artificier le 29/07/1898 et libéré le 22/09/1900.
Il habite Charnay (Macon) en 1903 puis Montmerle en 1912 et Lyon au n° 9 de la rue du président Carnot chez Mr PORET en août 1913.
Il était célibataire.
 

La guerre

Nicolas SUTTY est mobilisé le 3/08/1914 au 5e régiment d'artillerie.
Il est tué par éclats d'obus le 19/05/1916 à 18 h au combat de Verdun au fort Saint Michel.
Il était dans le même régiment que Edmond ROZIER et sont morts à une semaine d'intervalle; tous les deux au fort Saint Michel.

 
Faits de guerre du 5e régiment d'artillerie territoriale
Le fort Saint Michel
   

dont extraits :
Opérations défensives sous Verdun (Rive droite de la Meuse).
Le 14 avril, les 2° et 3e groupes cantonnent à Longchamp,. où ils sont rejoints le 20 par le 1er groupe. Le 24, le régiment bivouaque sur une croupe à 500 mètres au sud de Landrecourt et le 28, avant le jour, les batteries prennent position dans la région du fort Saint-Michel et du fort de Souville. 
Nuit et jour les positions de batterie sont bombardées fréquemment de la façon la plus intense, les ravitaillements sont excessivement pénibles. Les pertes en personnel sont élevées.
Un nombre considérable de pièces est détruit par le feu ennemi. Néanmoins, grâce aux belles qualités de courage et de mépris, du danger dont font preuve tous les officiers, gradés et canonniers, de nombreux tirs de barrage, devant notre infanterie qui tient les tranchées devant le fort de Douaumont et dans' la région de la Caillette, sont toujours exécutés à peine demandés et parfaitement ajustés malgré leur exécution sous des rafales violentes d'obus de gros calibre. Il en est de même des tirs de préparation et d'appui d'attaque, en particulier ceux du 1er mai, journée au cours de laquelle l'infanterie s'empare des premières lignes allemandes du ravin de la Fausse-Côte. Bref, dans toute cette période, du 28 avril jusqu'au 20 mai, jour de la relève du régiment dans le secteur de Douaumont, où attaques et contre attaques se succèdent presque sans interruption, où l'activité de l'artillerie ennemie ne se ralentit jamais, non seulement les troupes françaises, très appuyées par nos feux d'artillerie, ne perdent pas un pouce de terrain, mais au contraire s'emparent des points intéressants qui devaient servir ultérieurement de base de départ à la première grande attaque sur le fort de Douaumont.