Montmerle
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SUTTY Nicolas
Ses origines
Nicolas SUTTY est né le 19/03/1876 à Montmerle.
Son père Jean avait 42 ans et exerçait la profession de voiturier.
Sa mère Claire, née BEAUDET avait 40 ans et était lingère.
François et Nicolas SUTTY étaient frères.
Ils habitaient rue d'Amareins.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Nicolas SUTTY mesurait 1.67 m; il avait les cheveux et les sourcils
châtains et les yeux bleus.
Au niveau instruction générale il était classé "1 2 3" : sait lire,
écrire et compter.
Sa vie avant la guerre
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de valet de
chambre.
Nicolas SUTTY est incorporé au 5e régiment d'artillerie à compter du 16/11/1897. Il
est artificier le 29/07/1898 et libéré le 22/09/1900.
Il habite Charnay (Macon) en 1903 puis Montmerle en 1912 et Lyon au n° 9
de la rue du président Carnot chez Mr PORET en août 1913.
Il était célibataire.
La guerre
Nicolas SUTTY est mobilisé le 3/08/1914 au 5e régiment d'artillerie.
Il est tué par éclats d'obus le 19/05/1916 à 18 h au combat de Verdun au
fort Saint Michel.
Il était dans le même régiment que Edmond ROZIER et sont morts à une
semaine d'intervalle; tous les deux au fort Saint Michel.
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Faits de guerre du 5e régiment d'artillerie territoriale |
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Le fort Saint Michel |
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dont extraits :
Opérations défensives sous Verdun (Rive droite de la Meuse).
Le 14 avril, les 2° et 3e groupes cantonnent à Longchamp,. où ils sont
rejoints le 20 par le 1er groupe. Le 24, le régiment bivouaque sur une
croupe à 500 mètres au sud de Landrecourt et le 28, avant le jour, les
batteries prennent position dans la région du
fort Saint-Michel et du
fort de Souville.
Nuit et jour les positions de batterie sont bombardées fréquemment de la
façon la plus intense, les ravitaillements sont excessivement pénibles.
Les pertes en personnel sont élevées.
Un nombre considérable de pièces est détruit par le feu ennemi.
Néanmoins, grâce aux belles qualités de courage et de mépris, du danger
dont font preuve tous les officiers, gradés et canonniers, de nombreux
tirs de barrage, devant notre infanterie qui tient les tranchées devant
le fort de Douaumont et dans' la région de la Caillette, sont toujours
exécutés à peine demandés et parfaitement ajustés malgré leur exécution
sous des rafales violentes d'obus de gros calibre. Il en est de même des
tirs de préparation et d'appui d'attaque, en particulier ceux du 1er
mai, journée au cours de laquelle l'infanterie s'empare des premières
lignes allemandes du ravin de la Fausse-Côte. Bref, dans toute cette
période, du 28 avril jusqu'au 20 mai, jour de la relève du régiment dans
le secteur de Douaumont, où attaques et contre attaques se succèdent
presque sans interruption, où l'activité de l'artillerie ennemie ne se
ralentit jamais, non seulement les troupes françaises, très appuyées par
nos feux d'artillerie, ne perdent pas un pouce de terrain, mais au
contraire s'emparent des points intéressants qui devaient servir
ultérieurement de base de départ à la première grande attaque sur le
fort de Douaumont.
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