Saint Bernard
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LABRUYERE François
LABRUYERE Joseph
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NESME François Joseph
PLAGNARD Rémi Auguste
REY François Joseph
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LABRUYERE Joseph


Ses origines

Joseph LABRUYERE est né à Saint Georges de Reneins lieu du Chagny le 6/02/1878.
Son père Claude Antoine avait 31 ans et était jardinier.
Sa mère Anne née DUMONT avait 27 ans.
François et Joseph LABRUYERE étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph LABRUYERE mesurait 1.65 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 

-
Recensement Lyon 3e 1891 - 77 rue de Baraban -
 


Liens Geneanet vers frères et soeurs.

Ses deux soeurs Laurence Jeanne et Marie se sont mariées avec les deux frères GAUDIN tués lors du conflit.


Au moment du conseil de révision Joseph LABRUYERE exerçait le métier de modeleur mécanicien.
Ses parents résidaient 94 rue de Genas à Lyon 3e.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère au service".
Il est incorporé au 14e bataillon de chasseurs à pied le 14/11/1899.
Il est libéré le 23/09/1900.

Joseph LABRUYERE se marie à Lyon 3e le 14/02/1903 avec Anne FAVRE.

Il réside à Lyon :
  - 1905 : 198 avenue Félix Faure puis rue Villebois Mareuil.
  - 1912 : 133 rue du Dauphiné puis au 144 de la même rue.
En 1913 il est jardinier à Villefranche chez LAPLANCHE et réside route de Riottier.


Recensement Lyon 1911 - Rue Villebois Mareuil -

 - Annette Francine.
 - Marthe Antoinette.




Recensement Saint Bernard 1911 - Le bourg - (Ses parents se sont installés à Saint Bernard).
 

La guerre

Joseph LABRUYERE est mobilisé le 3/08/1914 au 111e RI.
Il disparait le 31/10/1914 à Lihons.
Sa fiche complétée par le corps fait état d'une affectation au 52e RI.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Villefranche le 18/05/1921.

Historique du 52e RI.

dont extraits : Après quelques jours de repos à Rosières, le régiment occupe Lihons et ses abords. Le 30 octobre, le 2e bataillon a fait un bond en avant, s'emparant de la cote 101 et creusant des tranchées en avant des ruines de la-ferme brûlée.
Le 31 octobre, dès 6 heures, l'ennemi commence un violent bombardement qui dure jusqu'à 9h 15. Plus de 10.000 obus de tous calibres tombent sur le village de Lihons, et en particulier sur les tranchées occupées par les 5e et 9e compagnies. Les pertes subies sont considérables, les tranchées bouleversées; immédiatement après la dernière rafale, l'infanterie attaque vivement et en masse sur tout le front, réussit à crever la ligne et à pénétrer dans le village. Il est 9h 30. Une mitrailleuse installée dans une maison, à la deuxième ligne de défense, sur affût improvisé par le sous-lieutenant FAVIER, ouvre le feu et arrête net l'assaillant qui se jette dans les maisons à droite et à gauche pour progresser ensuite par infiltration. Le sous-lieutenant FAVIER est secondé par un caporal mitrailleur et un armurier; le caporal est tué, l'armurier devient fou; il continue à servir seul sa pièce.
A 11 heures, le capitaine MARTIN lance la 11E compagnie en contre-attaque dans le village, une section par le nord, trois sections par le sud. La progression de l'ennemi qui est parvenu jusqu'à 150 mètres à l'est de la Place est définitivement arrêtée. Les Allemands s'installent dans les maisons et s'y organisent ; de là, ils tirent sur les tranchées qu'ils prennent d'enfilade. Le capitaine FAUX, commandant le 3e bataillon, le lieutenant Roux, pris sous un tas de cadavres, ne peuvent faire un mouvement, l'ennemi tirant sur tout ce qu'il voit remuer. Deux sections de réserve de la 10e compagnie sont engagées pour s'appuyer à celles de la 9e qui n'ont pas cédé et pour se rabattre par les vergers sur les maisons du côté sud de la rue. A midi, la 2e compagnie, réserve de brigade au bois Carré, vient renforcer le centre de la 11e compagnie.
Puis, entre 14 et 15 heures, l'arrivée d'une compagnie du 14e bataillon de chasseurs et d une compagnie du 7e bataillon de chasseurs va permettre les efforts successifs réussissant à refouler l'ennemi de la partie sud de la rue de Chaulnes et réoccuper une partie des tranchée?.
Une contre-attaque de trois compagnies du 53e bataillon de chasseurs sera lancée à la tombée de la nuit dans la partie nord de la rue de Chaulnes. Le mouvement étant arrêté par le feu d'un groupe occupant une maison isolée, on amène à bras une pièce de 75 du 2e R. A., à 40 mètres de la maison; la pièce tire quelques obus, les chasseurs peuvent occuper la maison où ils trouvent de nombreux morts et blessés.