Boz
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NILLON Etienne Marie


Ses origines


Etienne NILLON est né le 17/08/1887 à Boz au hameau de Nièvres.
Son père Jean Marie avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Reine née PROMONET avait 35 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Etienne NILLON mesurait 1.75 m; il avait les cheveux noir et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Boz 1891 - Girauds -

 - Jean Camille François né le 20/07/1873 à Boz au hameau de Montrillon; marié le 9/04/1898 à Boz avec ; décédé à Pont de Vaux le 23/01/1959.
 - Pierre Marie Célestin né le 18/10/1879 à Boz au hameau de Nievres; décédé le 27/01/1976 à Pont de Vaux.
 - Françoise Ernestine née le 1/07/1884 à Boz au hameau de Nievres; décédée à Pont de Vaux le 25/08/1963.


Au moment du conseil de révision Etienne NILLON exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 6/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.

Etienne NILLON se marie le 31/12/1913 à Boz avec Marie Laurence GUILLEMAUD demeurant et née à Boz le 20/12/1893.
Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants.
Marie Laurence GUILLEMAUD se remarie le 28/11/1931 avec Timothée Claude JOUBERT LAURENCIN; elle décède le 6/02/1979 à Boz.
 

La guerre

Etienne NILLON est mobilisé le 3/08/1914 au 172e régiment d'infanterie.
Il est blessé le 4/12/1914 au bois d'Herzbach : "plaie pénétrante de la cuisse gauche par balle".

Dans la forêt d'Apremont, où il est engagé dans les premiers jours d'octobre, il fait preuve d'un tel allant dans les charges répétées, qu'il exécute au Bois d'Ailly, que l'ennemi, quoique très supérieur en nombre, s'arrête dans son avance et s'organise sur les positions qu'il occupe.
Le 172e Régiment d'Infanterie reste jusqu'au 15 février 1915 dans la forêt d'Apremont. A part quelques courtes relèves, il ne cesse de tenir en haleine par des attaques partielles un ennemi mordant, lui aussi, et qui rend coup pour coup. Ce séjour est particulièrement pénible dans un secteur où l'on se bat chaque jour et où le contact est si étroit que, sur certains points, les petits postes ne sont qu'à 5 mètres des Boches et où la guerre de mines et les meurtriers engins de tranchée causent journellement des vides dans les rangs.
Il fait ensuite un séjour dans le secteur de Vého Reillon où, après de nombreuses reconnaissances, tendant à fixer la ligne ennemie, il organise nos positions.

Il est tué le 26/09/1916 à Bouchavesnes (Somme).


Cimetière de Boz
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172e régiment d'infanterie

dont extraits :

Sur la Somme, le 172* se signale à nouveau pari son entrain et sa bravoure. Du 15 au 20 septembre 1916, sous de violents bombardements, il tient tête j aux tentatives faites par l'ennemi pour s'emparer du Bois Labbé.
Le 25 septembre, malgré une résistances désespérée des Allemands, il s'empare de leur tranchée de première ligne. Le 27, une contre-attaque furieuse sur la ferme du Bois Labbé est arrêtée net par nos voltigeurs et les fusiliers-mitrailleurs, montés debout sur les parapets de leur tranchée pour mieux atteindre l'ennemi qui monte à l'assaut. Pendant cette journée, non seulement les Allemands ne peuvent aborder nos lignes, mais, démoralisés par l'énergique attitude des défenseurs du Bois Labbé, ils laissent entre nos mains la presque totalité de leur première vague d'assaut avec les officiers qui la conduisent.
Par la suite, le régiment occupe à plusieurs reprises le secteur de Bouchavesnes - Bois Labbé, puis le secteur du Bois de l'Aiguille. Là, comme à leur habitude, malgré les intempéries, les difficultés du terrain et un bombardement ininterrompu, les hommes font preuve de leur même bonne humeur et de leur même entrain.